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Archives des ADC - Journal Intégration

Journal Intégration

Étiquette : ADC

  • L’Aéroport international de Douala, hub de la Cemac

    L’Aéroport international de Douala, hub de la Cemac

    Les Aéroports du Cameroun (ADC) nourrissent de grandes ambitions pour la plateforme aéroportuaire de Douala et partant, pour la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

     

    Selon le top management de l’entreprise, un projet visant à accroître le trafic sur cette place aéroportuaire était sur le point d’être lancé. D’après ce que l’on sait du projet, «l’Aéroport international de Douala va subir, dans un proche avenir, une rénovation très importante afin de faire passer sa capacité de trafic de 1,5 million de passagers par an à 2,5 millions sur la même période», a précisé l’entreprise.

    Le surplus de passagers que les ADC veulent drainer sur la plateforme aéroportuaire de Douala est une bonne nouvelle pour l’intégration et la libre circulation dans la sous-région. En effet, en raison de son positionnement stratégique, toute initiative prise au niveau de la capitale économique du Cameroun rejaillit forcément de façon bénéfique sur l’ensemble de l’espace communautaire.

    Le projet des ADC s’inscrit clairement dans cette logique. Il permet même d’envisager à terme une consolidation du statut de hub de la Cemac de la plateforme aéroportuaire. Des secteurs comme le tourisme, mais en réalité, l’ensemble de l’activité économique de la sous-région pourraient trouver dans ce projet un nouveau point d’appui.

    Quant à la maquette permettant de visualiser l’infrastructure déjà rénovée, elle renseigne suffisamment sur l’ambition de Thomas Owona Assoumou, le directeur général des ADC. À l’observation, les usagers de la place aéroportuaire doivent, dès la fin des travaux, s’attendre à bénéficier «d’une infrastructure en étage, des salons VIP, d’une mezzanine, d’un hall d’embarquement moderne, d’une passerelle d’embarquement dotée d’escalators et d’un espace pour le duty free, etc.».

    Ce qui est également certain, c’est que ces travaux vont arranger les compagnies aériennes opérant à Douala. Réunies au sein de l’AOC (Arlines Operations Committee), lesdites compagnies desservant la sous-région avaient adressé, le 5 février 2018, une correspondance aux ADC. Elles décriaient alors «l’état de délabrement de l’Aéroport de Douala». Le projet de Thomas Owona Assoumou peut dès lors aussi être compris comme un geste de bonne volonté à l’égard de ses partenaires.

    Théodore Ayissi Ayissi (stagiaire)

  • Thomas Owona Assoumou

    Thomas Owona Assoumou

    61 ans sonnés, il est le directeur général des Aéroports du Cameroun(ADC) nommé le 15 juin 2009 à l’issue d’un Conseil d’administration extraordinaire. Dans l’absolu, cela fait 10 ans qu’il dirige la boîte chargée de l’aménagement et l’exploitation des plates-formes aéroportuaires du pays. Pour intéresser la presse locale, une escouade de francs-tireurs vient de s’intéresser maladroitement à la méthode du successeur de remplace Roger Ntongo Onguéné. On parle d’un quarteron de comploteurs qui a écrit au président de la République…Avec des éléments comptables compilés dans un style propre à confondre eux-mêmes et leurs commanditaires. A leurs corps défendant, ils ont plutôt, apprend-on, mis en exergue les données qui confirment la réussite managériale impulsée par Chef de division des opérations aériennes aux ADC.

  • Opération Epervier, Tribunal criminel spécial, ADC, CDE… J’accuse

    Opération Epervier, Tribunal criminel spécial, ADC, CDE… J’accuse

    Plusieurs radios urbaines de Yaoundé (sinon toutes) ont organisé la semaine dernière des débats interactifs sur deux sujets d’actualité.

    Le premier sur le «remboursement d’environ deux milliards de francs CFA» par l’homme d’affaires belge Massard, épinglé par l’Opération Epervier dans le cadre des marchés publics sur la fourniture en eau potable à Camwater. Le second sur la «fermeture annoncée de l’aéroport de Douala par l’OACI». Beaucoup de salive -et surtout de venin- a coulé au cours de ces deux débats interactifs, qui ont occupé l’antenne des autres radios et télévisions à travers le pays.

    Que n’a-t-on pas entendu ? Que n’a-t-on pas dit ? Des confusions effroyables. Des règlements de comptes préparés. Des manipulations de l’opinion entretenues, etc. Et au final, le peuple naïf des auditeurs instrumentalisé et tourné en bourrique par une désinformation aux antipodes du droit universel à l’information sans parti pris. Pour toutes ces dérives dont le Cameroun est désormais coutumier, J’Accuse.

    1-J’accuse la Justice camerounaise M. Massard a –t-il remboursé l’argent volé à la Cameroon water utilities ? De quoi retourne cette affaire ? Y a –t-il eu un jugement préalable ?

    Qui mieux que la Justice camerounaise, à travers le Tribunal criminel spécial (TCS), pour éclairer la lanterne de l’opinion publique. Sans trahir le secret de l’instruction, les affaires inscrites au rôle du TCS méritent une communication publique, pour la bonne gouverne de tous. La justice des pays en Occident communique systématiquement sur tous les dossiers sensibles à sa charge.

    A chaque actualité importante impliquant le travail de la justice, les procureurs de la République en France donnent une conférence de presse. Pourquoi le Cameroun, si enclin à prendre exemple chez les occidentaux, ne le fait-il pas ? C’est le meilleur moyen d’assainir l’information autour des affaires liées à l’Opération Epervier. A défaut, cette opération va continuer à refléter l’image d’une stratégie d’épuration politique voulue par le prince, pour punir tous ceux qui ont lorgné le fauteuil présidentiel.

    2-J’accuse la mafia politico – administrative A l’observation, le Cameroun est vicieusement travaillé par des guerres de réseaux positionnés pour contrôler la macro -structure politico- administrative.

    En fonction des enjeux et de ses intérêts, chaque réseau tire les marrons du feu en injectant des informations (très souvent fausses), pour influencer les décisions du sommet de l’Etat. L’exemple le plus éloquent est certainement la campagne actuelle d’intox contre les dirigeants des Aéroports du Cameroun (ADC). En effet, depuis quelques semaines, des manipulateurs tapis dans l’ombre soufflent sur des braises d’un feu jamais vu à l’aéroport international de Douala.

    Après un inattendu préavis de grève des compagnies aériennes jamais assumé, aujourd’hui l’on agite l’épouvantail d’une fermeture programmée de l’aéroport international de Douala par l’OACI. Non sans avoir suggéré des problèmes de gouvernance dans la réhabilitation de la chaussée aéronautique de cet aéroport. Bien entendu, rien de vrai à tout cela. Question à un sou: à qui profite le crime ? Une fois de plus, le peuple camerounais est le dindon d’une farce loin de prendre en compte ses intérêts.

    3-J’accuse les médias camerounais La presse camerounaise respecte-t-elle le principe de présomption d’innocence dans son traitement de l’actualité judiciaire ?

    L’on serait tenté de répondre par la négative. Tellement les dérives en la matière sont devenues la règle. Une détention préventive dans le cadre de l’Opération Epervier est devenue synonyme de culpabilité pour une bonne partie de la presse camerounaise. Le paiement d’une caution par un homme d’affaires belge est assimilé au remboursement de l’argent détourné. Et l’infortuné est jeté à la vindicte populaire, alors que le Tribunal criminel spécial n’a pas encore jugé l’affaire.

    Basile Atangana Kouna et certains pontes du régime sont-ils actionnaires masqués de la Camerounaise des eaux (CDE) ? Est-ce pour cela qu’il est détenu à la maison d’arrêt de Kondengui ? Pas de média pour démêler l’écheveau de la soupe. Au contraire, la confusion est à chaque fois au rendez-vous. Au grand dam des autorités marocaines. Elles affirment qu’aucun camerounais n’est actionnaire de la CDE, consortium de trois entreprises marocaines, qui a décidé de souscrire – avec succès – à un appel d’offres international lancé voici une dizaine d’années par l’Etat du Cameroun sous l’encadrement de la Banque mondiale.

    Indubitablement, la presse camerounaise (une certaine presse, pour certains) a failli à sa mission. Mieux, elle a démissionné, pour verser dans la facilité et le populisme, sacrifiant au passage «le veuf, la veuve, l’orphelin et le faible» à l’autel des batailles d’appareils et de coteries décidés à faire feu de tout bois. La presse camerounaise a oublié l’Affaire Dreyfus, qui a donné à la profession toutes ses lettres de noblesse. Elle doit pourtant se ressaisir. «Bien informés, les Hommes sont des citoyens. Mal informés, ils sont des sujets», indique l’adage.

    Thierry Ndong Owona