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Étiquette : 12e journée africaine des frontières

  • Entraves à la libre circulation en zone Cemac: le ras-le-bol des chefs traditionnels des différents pays frontaliers

    Entraves à la libre circulation en zone Cemac: le ras-le-bol des chefs traditionnels des différents pays frontaliers

    Le 23 juin 2022, à  l’occasion des activités de la 12eme journée africaine des frontières, les autorités traditionnelles de certains pays frontaliers de la zone Cemac ont plaidé pour une ouverture permanente des postes frontaliers

     Selon le quotidien Cameroon Tribune (CT) du 24 juin 2022, une concertation publique a réuni à l’occasion, les chefs traditionnels des villages frontaliers du Cameroun, du Gabon et de la Guinée Équatoriale à Abang Minko’o, localité située dans la région du Sud.

    CT relate que les chefs traditionnels ont exposés les problèmes auxquels ils sont confrontés au quotidien. Ceux-ci globalement sont relatifs aux entraves qui plombent la libre circulation des biens et des personnes entre les différents pays. À en croire le quotidien gouvernemental, les autorités traditionnelles ont dénoncé «la multitude de points de contrôle mis en place sur le corridor Abam/Bitam et vice versa ou encore sur celui entre Abam-Kye-Ossi-Bitam, lesquels sont sources de conflits entre les populations et les forces de maintien de l’ordre». À  titre d’exemple, sur le linéaire Ambam-Bitam long de seulement 4 km, on retrouve au moins cinq check-points et à chacun de ses postes, les commerçants sont tenus de débourser 2 000 FCFA « peu importe leurs nationalités« , se sont indignés les chefs traditionnels.

    Autre point d’insatisfaction qu’ils ont relevé, la fermeture constante des frontières Guinée Équatoriale-Cameroun-Gabon. Une situation qui n’est pas sans impact  « sur les échanges commerciaux entre les différents pays« , ont souligné les autorités traditionnelles.

    Le cas des multiples rackets dont sont victimes les populations a été aussi soulevé. Conséquence  « il est devenu difficile pour les familles installées de part et d’autres des frontières de se rendre visite« , ont déploré les chefs traditionnels.

    D’une seule voix, ils ont appelé à la recherche des solutions imminentes afin que la libre circulation soit une réalité. CT signale que les différents pays étaient représentés côté camerounais par le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji et côté gabonais par le ministre en charge de la décentralisation, de la cohésion et du développement des territoires, Michel Menga M’Essome. Ils étaient assistés par les délégations de l’Union Africaine, de la CEEAC et la GIZ.

    Jean-René Meva’a Amougou