Pour Mme Minette Libom Li Likeng, cette école de formation dispose d’argument pour faire autorité dans la sous-région.
Comment nous comporter quand une institution comme l’École nationale supérieure des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication (Sup’ptic) met ses produits sur le marché de l’emploi? Écoutons, pour commencer à répondre, Mme Minette Libom Li Likeng, la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications (Minpostel, lors de la cérémonie de remise de parchemins aux étudiants en fin de cycle, le 7 septembre 2023 à Yaoundé: «Sup’ptic est un établissement public d’enseignement supérieur à statut particulier. Il s’agit par ailleurs de la seule institution sous régionale agrée de l’Union postale universelle (UPU), qui délivre une formation en technique d’exploitation postale, garant de la conservation, du métier de la poste. Cette école devrait donc à juste titre jouir de la légitimité scientifique et académique». Et Félix Watching (directeur de Sup’ptic) d’appuyer: «Animée par un esprit d’innovation et la recherche de l’excellence, Sup’ptic a, au fil des ans, formé et diplômé près de 10 000 personnes qui, chacune à leur façon, ont participé au progrès de notre pays et d’autres communautés d’Afrique centrale».
Visée
Dans ce souci de décrire finement le positionnement académique de Sup’ptic, il est possible d’appréhender, de façon fine également, certaines lignes de sa visée. Classée par les 9 centres d’excellences TIC en Afrique par l’Union internationale des Télécommunications (UIT) depuis 2019, l’institution créée le 3 octobre 1969 ambitionne d’être «le leader et la référence des institutions de formation professionnelles dans les métiers des postes télécommunications et des TIC au Cameroun et en Afrique centrale au cours des 10 prochaines années», éclaire Félix Watching. Ainsi, pour être attractif internationalement, Sup’ptic s’oblige à une innovation continue et à une amélioration constante. «Il y a une vision basée sur les domaines de recherche émergents, et travaillons à la visibilité de quelques projets phares et fédérateurs, développons des domaines de recherche de manière transdisciplinaire afin de contribuer à apporter des solutions aux grands défis de l’économie numérique en Afrique centrale. Pour cela, Sup’ptic a pensé à diversifier les nationalités de ses étudiants, à promouvoir leur mobilité par le biais des programmes d’échanges, à s’engager dans des réseaux de recherche internationaux et, de manière plus globale, à repositionner ses programmes afin de les adapter à un marché sous régional de plus en plus exigeant», explique Mme Anne Chantal Mvogo, Chef de Division de la Coopération et de la Recherche à Sup’ptic. Suffisant pour Mme Minette Libom Li Likeng de se denfre en exhortations: «J’appelle donc le Directeur de Sup’ptic, l’équipe d’encadrement et toute la communauté éducative de Sup’ptic, personnels enseignants et personnels non enseignants à redoubler d’efforts et imagination pour la construction de ce pôle scientifique, en vue du rayonnement de cette illustre Institution qui doit accompagner le développement de l’économie numérique au Cameroun et en Afrique centrale».
Jean-René Meva’a Amougou