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Stade d’Olembe : Arraché à l’enfer

La suspension qui pesait sur cette arène a été levée, a annoncé la CAF dimanche 30 janvier 2022.

«Ayant pris note des recommandations et des engagements du Gouvernement concernant des mesures de sécurité supplémentaires en plus de celles qui ont déjà été mises en œuvre avec succès au Stade Ahmadou Ahidjo lors du match Maroc-Malawi et au Stade Japoma lors du match Gambie-Cameroun, le Comité d’organisation de la CAF a décidé à l’unanimité de lever la suspension imposée au Stade d’Olembé et d’autoriser l’une des demi-finales de la Coupe des nations AFCON TotalEnergies, ainsi que le match final à se dérouler au stade d’Olembé», a précisé la CAF. Dans un communiqué, l’instance faîtière du football continental dit avoir motivé sa décision par la réception du rapport établi par le département de la sûreté et de la sécurité de la CAF, en collaboration avec le COCAN concernant les circonstances de la tragédie survenue au Stade d’Olembé.

Dans son édition du vendredi 28 janvier 2022, le quotidien La CAN de l’Intégration donnait à voir des éléments d’un intense lobbying. «Il est fort possible qu’Olembe retrouvera simplement le cours de la compétition et ça sera effectivement pour une des demi-finales. Aujourd’hui, il a été apporté à la CAF des garanties nécessaires sur le plan de la gestion des masses. On attend d’abord de passer le cap des quarts de finales avant de revenir dessus. Les garanties ont été apportées, il n’y a pas le moindre souci. Olembé devrait dès les demi-finales retrouver un peu la compétition. Mais pour la finale, je crois que c’est une garantie, elle se fera du côté d’Olembe», affirmait alors Emmanuel Mbankolo approché par le journal. Le rapport publié ce 28 janvier 2022 sur l’incident d’Olembe par Narcisse Mouelle Kombi, président du Cocan, est venu confirmer cet état de chose.

À l’aune de ce qui précède, bien difficile de ne pas traiter le sujet comme étant celui du lobbying. L’on se souvient que dans l’après-midi du 27 janvier dernier, Ferdinand Ngoh Ngoh avait effectué le déplacement du Complexe Sportif d’Olembé. En compagnie des responsables du bureau CAF au Cameroun, du Minat, du SED/CGN, le DGSN et les responsables des sociétés Magil et Razel, le secrétaire général de la présidence de la République a dû réunir des éléments de langage. En scrutant la décision de la CAF, il apparait que l’argumentaire bien rodé de la partie camerounaise a favorisé son action d’information et surtout de plaidoyer auprès de la CAF.

Jean-René Meva’a Amougou

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