Sommet des chefs d’État de la CEEAC : le service après-vente de la Commission

Plusieurs semaines après sa tenue à Brazzaville le 19 janvier dernier, le 20ème Sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) continue de faire parler de lui. Cela notamment grâce à l’action de la Commission de la CEEAC positionnée en véritable relais. Ces derniers jours, en effet, l’institution sous régionale a pris un certain nombre d’initiatives de communication. C’est le cas de la récente rencontre d’échange organisée à Libreville par son président.

Le président de la Commission de la CEEAC entouré des ambassadeurs et des partenaires techniques et financiers

L’option prise par Gilberto Da Piedade Verissimo a consisté à réunir au nouveau siège de la CEEAC, «les chefs de mission diplomatique en vue de leur faire l’économie des différentes délibérations qui en ont découlé». L’objectif du dirigeant communautaire est alors «de mettre le corps diplomatique, de manière globale, et surtout tous les ambassadeurs qui ont été accrédités auprès de la Commission de la CEEAC, en particulier, au même niveau d’information sur la vie et le fonctionnement de la CEEAC», a-t-il fait savoir.

Les échanges avec les ambassadeurs des pays amis et les partenaires techniques et financiers de la CEEAC ont porté sur «plusieurs dossiers et décisions prises par les chefs d’État». Il en est ainsi de l’achèvement des travaux du poste frontalier unique entre le Cameroun et le Congo. Gilberto Da Piedade Verissimo a saisi l’opportunité de la rencontre pour solliciter à la suite des dirigeants de la sous-région, «un appui à la dotation au Poste situé dans la localité camerounaise de Ntam, des scanners pour inspecter les marchandises qui vont circuler entre les deux pays».

Le dirigeant communautaire s’est également attardé sur la criminalité transfrontalière, le grand banditisme et sur la piraterie dans le Golfe de Guinée. Sa communication a notamment permis de rappeler la position des chefs d’État et de gouvernement. Lesquels ont décidé de «mettre sur pied un Centre régional d’étude pour mieux traquer les criminels de tout bord». Ceci tout en envisageant de «mettre en place un mécanisme de coopération policière et judiciaire, et de convoquer une conférence sur la sûreté et la sécurité maritime en Afrique centrale en coordination avec la Commission du Golfe de Guinée(CGG)», renseigne un communiqué de l’institution communautaire.

Théodore Ayissi Ayissi

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