Sommet des chefs d’État: couronnement d’un mandat bien rempli pour la Commission de la Cemac

La mi-mars. C’est l’échéance désormais connue de la tenue du prochain Sommet des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

 

Les dirigeants de la sous-région se retrouveront au cours d’une session ordinaire aux nombreux enjeux et aux allures de couronnement du mandat à la tête de la Commission, du Pr Daniel Ona Ondo. Le chef du gouvernement de la Cemac s’est en effet illustré pendant les cinq dernières années comme leur principale épaule pour faire avancer la cause de l’intégration. La libre circulation, le commerce intra-communautaire, la facilitation du transport sur les corridors avec la création récente de la Brigade mixte États-Cemac, mais également la relance et la consolidation des économies de la sous-région font partie des faits d’armes d’un quinquennat pourtant parsemé d’embûches. Les motifs de satisfaction sont d’autant plus nombreux. En l’occurrence «les avancées également obtenues par le Pref-Cemac et les projets intégrateurs, les réformes engagées au niveau de la Bdeac et la fusion des deux bourses de la sous-région». Daniel Ona Ondo et Lucas Abaga Nchama, ministre équato-guinéen de l’Intégration régionale, ont aussi récemment «fait mention de la rationalisation des deux CERs que sont la CEEAC et la Cemac». Sans manquer d’évoquer «le financement de la Communauté et les contraintes liées au recouvrement de la TCI», renseigne un communiqué. On peut en outre inscrire dans ce chapitre, les états généraux de la Cemac et le rôle de représentation joué par le dirigeant sous-régional. Cette dernière posture l’a d’ailleurs mené le 23 février dernier à Abidjan. Il y a pris part à l’Africa Banking Forum et exposé sur «l’apport des réformes monétaires et financières sur le système bancaire de la Cemac», apprend-on. Tous ces sujets «seront en majorité soumis à la prochaine Conférence des chefs d’État dont les préparatifs sont bien avancés», à l’en croire. Ses équipes avaient jusqu’à fin janvier 2023 pour ficeler tous les dossiers. Parmi les grandes vedettes, on retrouve la réforme du franc CFA, le retour à Bangui du siège de la Commission, la fin du Consensus de Fort-Lamy, mais surtout le renouvellement du mandat des premiers responsables des institutions. Tous ces chantiers ont reçu son empreinte. La cerise sur le gâteau va être de «fournir les profils adaptés aux postes à pourvoir». Et Daniel Ona Ondo de préciser que c’est pour permettre «aux chefs d’État de nommer les personnes qu’il faut à la place qu’il faut».

T.A.A

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