Rendu à mi-parcours, la ville de Douala permet ce 31 mai 2023 de prendre les poules de la région côtière. Trois arrondissements constituant l’échantillon de mesure. Un clin d’œil aussi à l’inclusion des femmes dans le processus.
Le baccalauréat de l’enseignement général à douala, capitale régionale du Littoral et économique du pays, affiche une note positive. Le troisième arrêt majeur de la délégation de l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC) n’affiche en effet aucun disfonctionnement. Le déroulement des compositions se passe sans anicroche. La morale des candidats et des responsables de l’organisation est beau fixe. La tournée de l’équipe de l’OBC dans la ville permet de confirmer cet état de choses. L’on peut notamment observer le maillon de commandement qui passe de l’antenne de l’OBC se mettre en branle.
Au final, madame Dissaké Désiré, chef d’antenne OBC pousse un grand ouf de ralentissement devant le constat d’un bon déroulement des examens dans la ville. Son téléphone est là pour passer des coups de fil dans tous les sous-centres de sa région, elle s’assure que tout va bien. Notons que cette région est le deuxième vivier de candidats soit sur le plan national, 100 799 candidats régulièrement inscrits au baccalauréat de l’enseignement général. Trois sous-centres sont sélectionnés comme échantillon de vérification du bon déroulement du BAC ESG, et ils représentent chacun un arrondissement de la mégalopole.
Descente sur le terrain
Il faut noter que cette descente était bien calibrée. Le choix s’est porté sur trois sous-centres avec des spécificités distinctes. Parmi lesquels, un sous-centre général normal, un autre bilingue et le dernier qui est un sous-centre privé confessionnel. Et le tout premier sous-centre est celui du Lycée d’Akwa. Il se trouve dans le 1 erarrondissement de la ville de Douala. Ici l’on compte 634 candidats et l’on retrouve toutes les filières classiques que sont : la série A4 espagnol, la série A4 chinois, A4 Italie, les séries C et D. La spécificité de ce sous-centre est que les candidats des Les séries C et D sont exclusivement les candidats libres. « Notre sous-centre est le seul de la ville qui abrite essentiellement les candidats libres des séries C et D », précise Catherine Ndoumbé, la chef de sous-centre et par ailleurs proviseur dudit lycée. L’autre particularité ici est que les modes vestimentaires, ainsi que les coiffures sont spécifiées. « Filles : port de 6 à 8 nattes. Garçons : cheveux coupés à ras et barbe rasée», lit-on sur le babillard se trouvant juste à l’entrée de l’enseigne.
Du côté de Douala 2 e , la venue de l’équipe de l’OBC dans le sous-centre du Lycée bilingue de New-Bell est aussi une surprise. Dans ce Lycée mythique qui est l’un des plus anciens du pays, l’on enregistre 492 candidats. Il abrite les séries C, D et les séries littéraires pour les candidats libres. Et son chef de sous-centre insiste beaucoup plus sur la sécurité. Elle nous confie alors que, « tout se passe bien, il n’y a pas d’incidents, toutes les mesures ont été prises pour que cet examen se déroule dans de bonnes conditions et la sécurité y est ». L’on remarque que c’est un officier de police 2 e grade qui est le chef de poste de sécurité.
Il faut attendre fouler l’enseigne du Collège catholique st Michel se trouvant dans le 3e arrondissement pour tomber sur un responsable masculin. Ce qui permet à Monique Mbango Eboa, déléguée département du Wouri, d’affirmer que « mon département est la preuve de l’inclusion des femmes dans le processus éducatif ». Alain Bruno Nzouessa Nyanda, chef du secrétariat, fait le point. « Un seul candidat est absent sur les 486 candidats inscrits. Les candidats sont sereins, ainsi que les surveillants ». Et Kapssi Adammou candidat au baccalauréat série D de déclarer alors que « les choses se déroulent bien pour moi, je mets beaucoup sur les matières littéraires parce qu’elles me permettent de combler les petites lacunes ».
André Gromyko Balla,
envoyé spécial à Douala