Semaine mondiale du tourisme : Les pros dans un coup de pub

L’Association nationale des professionnels de l’hôtellerie et du tourisme(ANAPOHT) a profité de cet espace pour mieux se dévoiler au public.

Une excursion au Mont Mbamenkong (à 5 km de marche d’Okola, dans la Lékié). Un séminaire de formation axé sur le volet accueil, sécurité et hygiène alimentaire. Une marche sportive dans les rues de Yaoundé. À l’initiative, des gens des métiers du tourisme. Ces activités ont jalonné la semaine mondiale du tourisme, version Anaproht. Selon Léonard Dombou, son chargé de communication, «l’image de l’association n’est pas très familière auprès du grand public; il fallait rectifier cela». Pour la gouverne du commun des mortels, il ajoute: «l’Anaproht est une association nationale des professionnels du secteur de l’hôtellerie et du tourisme, créée par des professionnels pour l’intérêt de la profession. Nous tenons à rappeler que nous l’avons créé le 18 juillet 2006, sous récépissé de déclaration n° 000767/RDA/J06/BAPP à la préfecture du Mfoundi. À la fin de chaque année, elle dépose un rapport au ministère du Tourisme, au Conseil national du tourisme et à l’Agence des normes et des qualités».

De là, on peut arguer que l’Anaproht a tenu à mettre l’accent sur son image extérieure pour affirmer sa capacité à offrir des réponses symboliques convaincantes aux nouvelles attentes de la société, l’emploi notamment. En rapport avec le thème de cette année (Tourisme et emploi), Ernest Nounga Djomo exalte surtout une vocation maquillée en objectifs. «Former et recycler les professionnels existants; aider les pouvoirs publics à améliorer la profession; instaurer une déontologie pour un travail scientifique et rationnel; créer des relations de coopérations avec les professionnels des autres pays et arrimer les connaissances professionnelles des Camerounais à l’évolution du monde moderne», récite le président de l’Anaproht.

Au chapitre des projets, Ernest Nounga Djomo mise d’abord sur le court terme. «Il va falloir améliorer le niveau de professionnalisme dans les établissements du tourisme et des loisirs. Il est question de travailler en étroite collaboration avec les services décentralisés du ministère du Tourisme pour la mise à niveau du personnel existant dans les établissements», projette-t-il.

À moyen terme, le président de l’Anaprohtdit que l’association ambitionne de travailler en vue de la décentralisation, pour aider les communes à mettre sur pied des services d’informations touristiques dans leur localité. À long terme en fin, «il faut préparer la relève et aussi motiver l’engagement de la jeunesse dans ce secteur. Échanger des expériences avec des associations des autres pays, tout en négociant des bourses de mise à niveau».

Bobo Ousmanou

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