Sécurité maritime dans le Golfe de Guinée : le Congo constitué en QG de l’Onudc
Pour renforcer la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée, 2023 c’est déjà demain pour l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc).

Un plan d’action vient d’être arrêté et présenté au Congo Brazzaville, constitué pour les prochains mois en place forte. Trois axes principaux structurent l’ordre de mission du coordonnateur du Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime en Afrique centrale. Aliou Sall a pour principal défi de parvenir, avec les autorités congolaises, à une «harmonisation des procédures opérationnelles standards entre acteurs impliqués dans l’action de l’État en mer; à une révision du code pénal et à la dotation de deux tribunaux en équipements adéquats pour pouvoir conduire les procès». Ces points ont fait l’objet de discussions lors d’un entretien avec le secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’État congolais en mer et dans les eaux de continentales (Sepcim-Aemec). Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck et Aliou Sall se sont accordés sur ce que «2023, c’est autre chose. Nous devons nous engager sur ce nouveau plan d’action».
Plusieurs actions sont déjà en cours au Congo en guise de préparation de cette échéance. Il s’agit pour l’essentiel d’une «série de formations opérationnelles et techniques de collecte des preuves et de recueil des preuves électroniques». Cette première action conjointe déclinée et menée par les deux partenaires vise notamment à s’assurer de «sa conformité avec les conventions internationales, en vue de connaître des cas d’actes de piraterie», énoncent les deux responsables. Pointe-Noire a ainsi servi de cadre du 17 au 18 novembre dernier à l’implémentation de quelques actions pédagogiques. Notamment une formation théorique et un exercice pratique en mer sur les connaissances acquises par les officiers de la police judiciaire. Il est par ailleurs prévu dès ce lundi 21 novembre à Brazzaville, «un procès fictif sur la conduite des infractions en mer», apprend-on. Toutes les actions prévues au Congo s’inscrivent dans le cadre du Programme d’appui à la Stratégie de la sûreté et de sécurité maritime en Afrique centrale.
TAA