En mars dernier déjà, l’ambassadeur du Japon au Cameroun décrochait cette rubrique. Et parce qu’il est en fin de séjour, l’intérêt est porté, cette fois, sur son travail effectué dans des contextes très différents (au sein de l’ambassade, avec les autorités camerounaises et avec les populations des confins du pays…). Les narrations qui en sont faites par les uns et les autres s’attardent sur les exigences, les méthodes de coordination mises en œuvre et les ambiances de travail initiées par ce diplomate. C’est ce qui a fait de la chancellerie nipponne «une ambassade à mission simplifiée», selon le mot du partant. La déclinaison des qualités ou compétences du Japonais a, durant ses années au Cameroun, mis en exergue le dispositif qui règle l’exercice du métier de diplomate. C’est-à-dire une profession qui combine travail d’expertise et de représentation, les enjeux et les rapports de force locaux.