De ce Tunisien, ses collègues diplomates disent qu’il est doué pour le «marketing diplomatique».
L’on en a encore eu la preuve lors du premier Salon africain du bâtiment et des métiers connexes (Afribat), tenu à Yaoundé la semaine dernière. Sur le fond de cet événement, l’actuel plénipotentiaire de la Tunisie au Cameroun a développé des arguments adaptés au pays dans lequel il se trouve. Sur la forme, il a été à l’aise face à la presse.
Accrédité au Cameroun depuis 2015, cet homme assure que les différentes facettes de l’activité diplomatique peuvent se résumer en quatre verbes, souvent utilisés par les diplomates eux-mêmes lorsqu’ils parlent de leur travail: représenter, informer, négocier et organiser.
Pour cela, il accepte de lourdes contraintes : être au service des visiteurs, accepter de longs horaires y compris la nuit ou le week-end. Question pour lui de donner une tonalité particulière au travail qui est le sien.