Le regard de la Fecaco.
La vie est de plus en plus chère au Cameroun. Cette phrase est très souvent prononcée par de nombreuses personnes pour exprimer leur mécontentement. Le panier de la ménagère est à la diète et nécessite désormais une gymnastique intellectuelle pour que 5000 FCFA suffisent à nourrir une famille en un jour. Les produits de premières nécessité tels que le poisson, la viande, l’huile, la banane plantain, le riz, entre autres sont devenus plus coûteuses.
Le secteur du transport lui aussi connaît une importante hausse des prix avec l’augmentation du coût du carburant. Dans la capitale économique camerounaise, l’usage d’une moto comme moyen de déplacement nécessite une bonne prévision financière. Les mototaxis dictent leur loi. Même si les tarifs de déplacement sont homologués, il y en a qui ne tiennent pas compte des exigences du gouvernement au nom de la survie. Le prix du bus sur le trajet Douala-Yaoundé ne cesse lui aussi de prendre du volume. Les impôts, les péages consomment incessamment, pourtant les routes sont quasi impraticables.
L’insécurité bat son plein dans les établissements: assassinat, agression, violence, délinquance et déviance sont enregistrés au fil des jours. Les opérateurs de téléphonie mobile quant à eux livrent des services insatisfaisants. La mauvaise connexion Internet ne facilite pas la communication. Il suffit d’un smartphone pour s’exprimer en bien comme en mal via les réseaux sociaux en l’occurrence. Mais, encore que ces téléphones nécessitent de l’énergie électrique pour être au top. Les populations vivent en compagnie du noir gracieusement offert par les fournisseurs d’électricité. Ainsi va donc le Cameroun même si la consommation ne tient pas toujours compte des droits des consommateurs.
Diane Kenfack