Pour permettre à la Centrafrique de relever les défis sécuritaire et politique qui l’interpellent, la Cour pénale internationale (CPI) a jugé nécessaire de se rappeler au bon souvenir des groupes armés.
Le 29 septembre dernier, avec le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RCA et certains responsables de la Minusca, la procureure de la CPI a eu une séance de travail à Bangui. Mankeur Ndiaye et Fatou Bensouda ont alors saisi l’opportunité de cette rencontre pour «se féliciter de leur coopération. La Minusca et la CPI se sont par ailleurs dites engagées à consolider ce partenariat dans le contexte de la mise en œuvre du mémorandum d’entente entre les Nations unies et la CPI du 16 mai 2016, y compris en ce qui concerne la lutte contre l’impunité et l’assistance aux victimes en RCA», a rapporté une note d’information de la Minusca en date du 30 septembre dernier.
Du point de vue du représentant spécial d’Antonio Guterres en République centrafricaine, le bilan de la coopération au bout de quatre années est éloquent. Sans entrer dans les détails, Mankeur Ndiaye souligne notamment que «la Minusca, le bureau de la procureure et la CPI ont beaucoup fait ensemble avec des acquis substantiels et comptent en faire davantage». De son côté, Fatou Bensouda a également fait savoir sa haute appréciation de la qualité de la collaboration avec la Minusca sur le terrain de la protection des droits de l’homme et de la prévention des crimes de guerre et crimes contre l’humanité. La procureure de la CPI a, à ce titre, qualifié la Minusca de «partenaire très important avec lequel, malgré les mandats différents, ils ont ensemble trouvé le moyen de travailler et de produire des résultats mutuellement bénéfiques», rapporte également à ce propos la note d’information.
TAA