Rentrée scolaire 2022/2023 au Cameroun Déjà la grande effervescence
Tous les secteurs de la vie socio-économique épousent l’air du temps, malgré la tendance inflationniste observée sur le marché.
La prochaine rentrée scolaire arrive à grands pas dans nos localités. Dans un contexte de vie chère marqué pour l’essentiel par une hausse généralisée des prix. Et pour les parents, la question de la préparation de cette importante échéance se pose déjà avec acuité. Ceux rencontrés ce 10 août 2022 dans les artères de la ville de Yaoundé, se plaignent par exemple de ce que «tout est excessivement cher sur le marché, notamment les fournitures scolaires, les pensions exigées par les établissements pendant les vacances, pour ne parler que de cela». Loi du marché Durant la rentrée scolaire, les commerçants augmentent le prix des accessoires et autres produits de première nécessité.
Les fournitures scolaires ne sont pas en reste. Selon plusieurs de leurs témoignages, cette période correspond en effet au moment au cours duquel il faut vendre le plus. Puisque le réel besoin de ces produits et accessoires permet de vite écouler les stocks des marchandises sur les différents marchés de Yaoundé. D’autres mouvements sont également observés. Il s’agit pour l’essentiel de paysans faisant des allers et retours dans les villes afin de vendre rapidement les denrées alimentaires à moindre coût. «Leur souci est d’être en mesure de pouvoir préparer la rentrée scolaire des enfants. Et cela n’est pas leur seul problème.
Puisque durant leurs voyages, ils peuvent rencontrer certaines difficultés telles que des accidents, le manque de véhicules, ou encore les pluies», affirme l’un d’eux, parent d’élèves. Fournitures scolaires S’agissant des fournitures scolaires, quelques parents parcourent depuis le début du mois les librairies à la recherche des fournitures scolaires. Premier constat, «ils sont pour la plupart rares et chers». Martin, vendeur de livres au poteau, préfère insister sur une autre dimension. «La liste des fournitures scolaires est en effet disponible et seuls quelques parents viennent déjà s’en procurer», regrette-t-il.
Blandine Abanda, stagiaire