A deux ans de la fin de la fin dudit projet, les parties prenantes s’engagent à redoubler d’efforts pour l’atteinte des objectifs.
Le Projet de renforcement du système de transfusion sanguine tire à sa fin. Plus que deux années et le Cameroun devrait hériter de capacités durables en fourniture et en sécurisation du sang. Pour qu’arrive cette apogée, gouvernement camerounais, Organisation mondiale de la santé (OMS) et Banque islamique de développement (BID) sont à pied d’œuvre. En témoigne la rétrocession de 23 véhicules au ministère de la santé, puis au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) le 11 mars 2024. D’une valeur de 431, 402 millions de FCFA, ces derniers correspondent à la première vague des véhicules achetés par le gouvernement camerounais avec l’appui de l’OMS, sur financement de la BID; tel que le recommande l’accord liant les trois parties autour du développement du système de transfusion sanguine dans le pays depuis le 25 juin 2018.
Bonnes résolutions
Là n’est pas la fin car 18 autres véhicules se trouvent déjà au Port autonome de Douala. Le futur se profile également avec la construction d’un siège pour le CNTS, la révision des politiques nationales du plan stratégique de la transfusion sanguine, le développement des manuels de procédures du CNTS, la réalisation de la soutenabilité financière et la mise en place d’un système comptable. Le temps est d’or, s’accordent à dire les trois parties. «Nous devons clore ce chapitre d’acquisition du matériel roulant au plus tôt, afin de mieux nous concentrer sur l’acquisition du matériel médical. Il nous reste moins de deux ans pour achever ce projet. Nous sommes donc lancés dans la phase d’accélération», a déclaré le représentant résident de l’OMS, Phanuel Habimana. Une nouvelle trajectoire est de ce fait prise, qui exige de la célérité dans les procédures. Le ministre de la Santé porte pareille recommandation à l’endroit du partenaire financier. «Tous ce que nous avons envoyé comme avis de non objection met long. Les avis de non-objection pour nous sont devenus la croix et la bannière Il y a quelque chose qu’il faut faire», souligne Manaouda Malachie. Il appelle par ailleurs, à l’abnégation au travail de toutes les parties prenantes et à la multiplication des campagnes de sensibilisation sur le don du sang, entre autres.
Louise Nsana