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Réduction des catastrophes naturelles au Cameroun : le système d’alerte précoce en gestation pour les communautés

Dans l’optique de répondre efficacement aux multiples crises humanitaires qui affectent les populations, la Croix-Rouge camerounaise (CRC) et ses partenaires esquissent des solutions.

 

Selon les statistiques produites par l’université de Yaoundé I, plus de 4 millions de personnes sont exposées aux menaces d’inondation à travers le pays. «Cependant, les approches de prévention sont sous-développées et chaque nouveau choc affecte de manière significative les communautés déjà fragiles», explique Kaldaoussa Faissam. Selon le responsable à la direction de la protection civile (DPC), et représentant du ministre de l’Administration territoriale (Minat), «le Cameroun ne dispose pas actuellement d’un système d’alerte précoce au niveau communautaire, qui soit vraiment efficace et intégré, capable de surveiller, d’alerter et de diffuser les informations». C’est partant de ce constat que «l’atelier national de validation des résultats finaux et recommandations du rapport d’évaluation du système d’alerte précoce au Cameroun» s’est tenu du 14 au 16 mars 2023 à Yaoundé.

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L’atelier sur le système d’alerte précoce a permis aux différents acteurs d’élaborer des recommandations pour une meilleure opérationnalisation sur le terrain. Dans la fourchette, il s’agit de mettre sur pied un cadre institutionnel. La plateforme a pour chef de file le Minat et la Direction de la protection civile (Dpc). Cela permettra de rattraper les acteurs individuels et regrouper ces acteurs qui prendront des engagements concrets pour plus d’actions et d’efficacité. En plus, il y a urgence d’impliquer les médias pour compléter la liste des acteurs dans la diffusion des informations sur l’alerte, il faut mettre en place un système de surveillance basé sur le volontariat. En outre, il est aussi question de renforcer la coordination de la mise en œuvre, le suivi des actions du système d’alerte précoce (SAP). Et pour conclure, il faut un plaidoyer pour intégrer les actions humanitaires sur le terrain. Le représentant de la présidente nationale de la Croix-Rouge camerounaise reconnaît tout de même que «le système d’alerte précoce est un grand chantier qui nécessite l’implication de tous pour le bien-être des communautés vulnérables».

Olivier Mbessité

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