Recouvrement de la TCI: les représentations-pays de la Cemac en première ligne

Il faudra sans doute et plus que par le passé, compter avec les représentations-pays de la Commission de la Cemac en matière de recouvrement de la Taxe communautaire d’intégration (TCI).

La problématique de la TCI prise à bras-le-corps par les deux responsables communautaires.

C’est l’un des principaux enseignements au terme de la rencontre pendant une semaine à Libreville entre les représentantes du Gabon et de la Guinée Équatoriale. «Joëlle Zoua Ona a reçu du 8 au 14 mai dernier Manuela Oyana Ndong. La représentante de la Cemac à Malabo est venue s’imprégner du mode de recouvrement de la TCI mis en place par la République gabonaise», rapporte la Commission de la Cemac. Il se trouve en effet que «le Gabon est la zone pilote de la Communauté. Ce qui a d’ailleurs déjà permis un recouvrement effectif dans ce pays», se félicite l’institution sous-régionale. De bon augure donc deux mois seulement après le Sommet des chefs d’État de Yaoundé. Une rencontre au cours de laquelle les plus hauts dirigeants de la Communauté ont donné des instructions fermes aux ministres des Finances. À l’effet de libérer systématiquement la TCI à recouvrer au niveau de chaque pays. Mais avant, ils devaient «s’acquitter du paiement des arriérés dus dans le respect des textes régissant ce mécanisme», a prescrit la Conférence des chefs d’État.

La représentante de la Cemac en Guinée Équatoriale était donc à bonne école au Gabon. «La journée du 8 mai 2023, Mme Oyana Ndong, après une visite des locaux de la représentation de la Cemac au Gabon, a rencontré Mme Chimène Zomo, représentante adjointe de la Cemac et responsable des Cellules de recouvrement de la TCI». Il était question avec cette dernière de «se faire présenter de façon concrète la méthode utilisée au niveau du Gabon. Puis, de travailler sur le rapport annuel de recouvrement de la TCI qui est mis à jour mensuellement dans les différents bureaux prévus pour ladite Taxe», détaille la Commission de la Cemac.

La suite de la mission s’est déroulée du 9 au 11 mai 2023. Elle a consisté en une «descente sur le terrain au sein-même des cellules de recouvrement d’abord du fret à l’aéroport, puis du Port d’Owendo, où les agents lui ont expliqué le fonctionnement des bureaux et elle a pu en direct voir comment l’enregistrement et les vérifications se font», rend compte l’institution communautaire. Et en prenant congé de son hôte le 12 mai dernier, Manuela Oyana Ndong avait déjà une parfaite maîtrise des protocoles en cours d’expérimentation au Gabon. Le point fait à l’issue de la mission avec la représentante de la Cemac au Gabon l’a certainement confortée dans ce sens.

TAA

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