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RDPC : Quand vient l’heure des longs couteaux

Depuis la convocation du corps électoral par Paul Biya en vue des élections sénatoriales, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, son parti politique, est une nouvelle fois entrée dans une ère de risques systémiques.

 

« Pour la troisième fois depuis 2013, les élections sénatoriales se tiendront au Cameroun le dimanche 12 mars 2023. Le décret du Président de la République convoquant les électeurs sénatoriaux que sont les conseillers régionaux et municipaux a été publié le 13 janvier ; et conformément à la Loi, les candidats disposant de quinze jours pour déposer les listes de candidatures ». En utilisant des formules réfléchies, Christophe Mien Zock reconnait que « dans les rangs du RDPC, la tension est montée d’un cran avec la signature de la circulaire du Président national relative aux opérations d’investiture des candidats et candidats du RDPC à l’ élection des sénateurs et sénatrices». Dans un éditorial paru dans le N°1401 de l’Action, le directeur des organes de presse, de l’information et de la propagande du Comité central du RDPC ajoute : « La course contre la montre est donc introduite. Il ne reste plus qu’une semaine aux candidats et à la direction du parti pour respecter les délais légaux. Dans les dix régions, l’effervescence et l’engouement sont à leur comble ». Ce que ne disent pas clairement les mots, c’est essentiel que depuis la convocation du corps électoral par Paul Biya, son parti politique est, une nouvelle fois, entré dans une ère de risques systémiques.

Comme à chaque élection
Les loups s’apprêtent à dévorer les loups. « En 2018 par exemple, certaines commissions régionales s’étaient déchargées purement et simplement sur la commission centrale en lui transmettant des listes telles que reçues, sans aucun avis motivé ni expression d’une préférence ou d’un classement quelconque. Et sous la pression des délais liés au dépôt des dossiers de candidatures auprès de Elecam, des erreurs sont vite arrivées. Personne ne peut oublier les quatorze sénateurs offerts sur un plateau en ou au SDF en 2013 suite à la disqualification des listes du RDPC dans l’Adamaoua et à l’Ouest», rappelle si opportunément le journal l’Action. Cinq années sont passées, mais le cycle a repris. «Depuis que la date des sénatoriales est connue, c’est des couacs à répétition, des militants qui s’autorisent à relancer des débats déjà tranchés par le Comité central…» souffle un militant de la section RDPC de la Mefou-et-Afamba Nord. «Chacun en tête des exemples célèbres dans une circonscription située pas très loin d’ici. Là-bas, chaque jour, le ton se durcit, les attaques fusent, les orateurs peinent à s’exprimer au milieu du chahut et du brouhaha… Bref, le sentiment, réel, d’un grand foutoir», balance un militant de la section RDPC de la Mvila 2. Et Christophe Mien Zock de le reconnaître : « Au sein du RDPC, le meilleur et le pire se côtoient parfois allègrement ». S’il n’énonce pas froidement « le pire », l’éditorialiste de l’Action du RDPC sait qu’il tient sur la crise de la légitimité. « Une bonne partie de base du parti se satisfait plus du fonctionnement démocratique actuel. Elle le trouve trop frustré», glisse un militant, ancien candidat au sénat, recalé selon lui par le Comité central déployé dans la Mvila 2, il y a 5 ans. « On ne consulte pas la base ». La critique est devenue classique à l’encontre des commissions régionales de réception et d’analyse des dossiers de candidature. Lesquelles ont, écrit Christophe Mien Zock, « ​​la lourde responsabilité d’enregistrer puis d’analyser et surtout d’évaluer les dossiers de candidatures selon les critères édictés par la circulaire du Président national ».

Précisions
Et pourtant, comme par le passé, Paul Biya a circonscrit les choses. Dans sa circulaire du 18 janvier 2023, le président national du RDPC a fixé les modalités d’investiture des candidats. «Le parti accorde son investiture aux militants et militants méritants, convaincus et justifiés, aptes à le désigner valablement au Sénat, remplissant les conditions individuelles et collectives internes et obéissant aux critères définis par la loi», peut-on y lire d’emblée. La suite est plus précise : « Le candidat ou la candidate qui sollicite l’investiture du RDPC doit « remplir trois conditions fixées par le parti. Il s’agit d’être militant actif ou militant actif du RPDC ou de l’un de ses organismes spécialisés, d’être à jour de ses cotisations et en être acquitté régulièrement depuis la dernière élection des sénateurs et sénatrices ; remplir les conditions de discipline requises. Quant aux conditions collectives, elle concerne la liste des candidats à investir. Cette dernière doit remplir six conditions. Il s’agit entre autres de la représentation du genre qui veut que sur les sept candidats par région, il y ait au moins deux candidats titulaires et deux candidats suppléantes. La représentation des jeunes qui fixe que la liste doit comprendre dans la mesure du possible, deux candidats titulaires et deux candidats suppléants âgés de 40 à 50 ans, dont une femme titulaire et une femme suppléante ». il y ait au moins deux candidats titulaires et deux candidats suppléantes. La représentation des jeunes qui fixe que la liste doit comprendre dans la mesure du possible, deux candidats titulaires et deux candidats suppléants âgés de 40 à 50 ans, dont une femme titulaire et une femme suppléante ». il y ait au moins deux candidats titulaires et deux candidats suppléantes. La représentation des jeunes qui fixe que la liste doit comprendre dans la mesure du possible, deux candidats titulaires et deux candidats suppléants âgés de 40 à 50 ans, dont une femme titulaire et une femme suppléante ».

Batailles
À l’évocation de ces lignes de la circulaire de Paul Biya, les réactions de certains militants s’expriment par l’exclamation, l’invective, l’interruption, l’obstruction verbale, l’insulte parfois. Dans l’une des sous-sections RDPC dans le Mfoundi, par exemple, certains membres du parti ont estimé que la circulaire du 18 janvier dernier n’a pas de quoi faire frissonner une délégation du Comité central dans ses préférences. Selon nos informations, dans la capitale, bien des structures de base du RDPC ne semblent exister médiatiquement qu’aux conditions du fait divers, généralement dramatiques. Si rien de particulièrement inédit n’est à relever, quelques indiscrétions font tout de même admettre que, derrière le foisonnement observé sur la scène publique, quelques luttes intestinales trahissent une cruelle absence d’unité dans les rangs des militants. «Actuellement, les dernières opérations de renouvellement des organes de base n’en finissent pas de mettre en fureur un parti des militants et des cadres. Quelques ambitieux s’emploient désespérément à bâtir leur chapelle personnelle au sein du parti pour garder la visibilité. Une sorte de compétition sans le dire», dénonce un militant RDPC de première heure dans le 4e arrondissement de la capitale. Dans cette ambiance, « à chacun son couloir ». Du plumitif laborieux à l’éditorialiste distingué, tous montent le même péan : il faut jeter l’opprobre sur ceux que le parti a envoyé sur le terrain il y a cinq ans, ceux qui ont été « coptés ». Le tout entretenu par une pensée médiatique unique et inique de communier dans la même détestation, la même ironie mordante et facile. les dernières opérations de renouvellement des organes de base n’en finissent pas de mettre en fureur une partie des militants et des cadres. Quelques ambitieux s’emploient désespérément à bâtir leur chapelle personnelle au sein du parti pour garder la visibilité. Une sorte de compétition sans le dire», dénonce un militant RDPC de première heure dans le 4e arrondissement de la capitale. Dans cette ambiance, « à chacun son couloir ». Du plumitif laborieux à l’éditorialiste distingué, tous montent le même péan : il faut jeter l’opprobre sur ceux que le parti a envoyé sur le terrain il y a cinq ans, ceux qui ont été « coptés ». Le tout entretenu par une pensée médiatique unique et inique de communier dans la même détestation, la même ironie mordante et facile. les dernières opérations de renouvellement des organes de base n’en finissent pas de mettre en fureur une partie des militants et des cadres. Quelques ambitieux s’emploient désespérément à bâtir leur chapelle personnelle au sein du parti pour garder la visibilité. Une sorte de compétition sans le dire», dénonce un militant RDPC de première heure dans le 4e arrondissement de la capitale. Dans cette ambiance, « à chacun son couloir ». Du plumitif laborieux à l’éditorialiste distingué, tous montent le même péan : il faut jeter l’opprobre sur ceux que le parti a envoyé sur le terrain il y a cinq ans, ceux qui ont été « coptés ».

Le tout entretenu par une pensée médiatique unique et inique de communier dans la même détestation, la même ironie mordante et facile. Quelques ambitieux s’emploient désespérément à bâtir leur chapelle personnelle au sein du parti pour garder la visibilité. Une sorte de compétition sans le dire», dénonce un militant RDPC de première heure dans le 4e arrondissement de la capitale. Dans cette ambiance, « à chacun son couloir ». Du plumitif laborieux à l’éditorialiste distingué, tous montent le même péan : il faut jeter l’opprobre sur ceux que le parti a envoyé sur le terrain il y a cinq ans, ceux qui ont été « coptés ». Le tout entretenu par une pensée médiatique unique et inique de communier dans la même détestation, la même ironie mordante et facile. Quelques ambitieux s’emploient désespérément à bâtir leur chapelle personnelle au sein du parti pour garder la visibilité. Une sorte de compétition sans le dire», dénonce un militant RDPC de première heure dans le 4e arrondissement de la capitale. Dans cette ambiance, « à chacun son couloir ». Du plumitif laborieux à l’éditorialiste distingué, tous montent le même péan : il faut jeter l’opprobre sur ceux que le parti a envoyé sur le terrain il y a cinq ans, ceux qui ont été « coptés ». Le tout entretenu par une pensée médiatique unique et inique de communier dans la même détestation, la même ironie mordante et facile. dénonce un militant RDPC de première heure dans le 4e arrondissement de la capitale. Dans cette ambiance, « à chacun son couloir ». Du plumitif laborieux à l’éditorialiste distingué, tous montent le même péan : il faut jeter l’opprobre sur ceux que le parti a envoyé sur le terrain il y a cinq ans, ceux qui ont été « coptés ». Le tout entretenu par une pensée médiatique unique et inique de communier dans la même détestation, la même ironie mordante et facile. dénonce un militant RDPC de première heure dans le 4e arrondissement de la capitale. Dans cette ambiance, « à chacun son couloir ». Du plumitif laborieux à l’éditorialiste distingué, tous montent le même péan : il faut jeter l’opprobre sur ceux que le parti a envoyé sur le terrain il y a cinq ans, ceux qui ont été « coptés ». Le tout entretenu par une pensée médiatique unique et inique de communier dans la même détestation, la même ironie mordante et facile.

Jean-René Meva’a Amougou

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