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RDC : la poudrière qui inquiète l’Afrique centrale

L’actualité politique de la République démocratique du Congo (RDC) ne laisse pas la région immuable. Au contraire, les pays et les institutions communautaires sont en alerte.

Le pays s’est quelque peu refermé sur lui-même, la connexion internet est suspendue. Le chef de délégation de l’Union européenne à Kinshasa a été prié de plier bagage. La correspondante de Radio France Internationale (RFI) a vu son accréditation retirée.

Ce durcissement de ton du gouvernement congolais perpétue un climat de tension, marqué par des violences lors de la campagne électorale. Des intimidations à l’endroit de journalistes et certaines missions d’observation électorale ont également été rapportées. La psychose enfle davantage depuis la fermeture, le 30 décembre, des bureaux de vote sur l’ensemble du territoire. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) concentre toutes les attentions. Elle fait surtout face à une lourde pression. Successivement, la Conférence épiscopale nationale et le collectif d’observation électorale de l’Union africaine ont appelé l’institution électorale à rendre un résultat conforme à l’expression populaire. Les évêques congolais, forts des informations glanées par leur mission d’observation, ont dit connaitre l’identité du vainqueur.

Appel au calme
Face à une telle situation, l’Afrique centrale est montée au créneau à plusieurs reprises. Le sommet exceptionnel sur la RDC a vu les pays des Grands Lacs appeler à un processus électoral apaisé. Au vu des évolutions du processus électoral, Ahmad Allam-Mi s’est exprimé. Le 3 janvier dernier, sur son compte twitter, le Secrétaire général de la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) en appelle « à la sérénité, à la retenue et au dialogue ». « Participer aux élections implique la confiance à la Ceni et le respect des résultats proclamés par elle. La sécurité, la stabilité et la paix du pays en dépendent. Chacune des parties prenantes doit faire montre de responsabilité», suggère-t-il.

 

ZRM

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