ACTUALITÉINTÉGRATION NATIONALE

Promotion de farine locale : près de 7,5 milliards FCFA de subventions requis

L’appui financier est sollicité dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action 2022-2023 de la Plateforme des promoteurs de farine locale au Cameroun (Profalcam).

 

La Plateforme des promoteurs de farine locale au Cameroun (Profalcam) sollicite un apport financier de l’État de l’ordre de 7,480 milliards FCFA pour l’exécution des premières actions de coordination et d’opérationnalisation de ses activités. Ces subventions, apprend-on, sont dédiées à l’acquisition du matériel roulant nécessaire à la mise en place du siège et des différentes zones d’intervention de la Profalcam. Selon le Plan d’actions 2022-2023 dont Intégration a reçu copie, les besoins budgétaires de l’instance pour l’exercice 2023 sont fixés à 27 133 742 602 FCFA sur une enveloppe globale de 126 754 556 244 FCFA à l’horizon 2030. L’État du Cameroun est principalement sollicité pour la réalisation des activités de production et transformation, notamment, l’acquisition des équipements (2.250.000.000 FCFA) et les fonds d’investissement tournant (5.000.000.000 FCFA).

Le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire planche sur une enveloppe de 1,5 milliards FCFA. Les fonds envisagés par ce seul département devraient provenir du chapitre 94, a appris Intégration. Dans le même temps, poursuivent des sources proches du dossier, le ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières est favorable à l’octroi de toutes les terres sollicitées par la Plateforme.

Profalcam
La Profalcam est née de l’ambition gouvernementale de réduire sa facture à l’importation de blé, notamment dans un contexte marqué par la crise ukrainienne et son impact négatif sur le commerce international. Ladite instance est présidée depuis le 24 août 2022, date de sa première assemblée générale élective, par Georges Njile Mbanda. Le chronogramme des activités de la Profalcam pour l’exercice budgétaire 2023 prévoit l’acquisition et l’aménagement des locaux pour les dix régions du pays, l’achat des équipements, la production des pâtes à 12% et 50% d’humidité, la sensibilisation, la rénovation des boulangeries, la production des semences, le conditionnement des farines, entre autres.

Louise Nsana

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *