INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Projets intégrateurs : La CEMAC démarche les bailleurs de fonds

Pour le financement de 12 projets intégrateurs prioritaires, la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) est depuis quelques mois dans une opération de séduction en direction des partenaires au développement.

Photo de famille au Moyen-Orient

C’est ainsi que du 14 au 18 janvier dernier, une Mission de haut niveau sur la recherche et la mobilisation desdits financements s’est rendue auprès de plusieurs partenaires techniques et des bailleurs de fonds. Pendant trois jours, la délégation conduite par Gilbert Ondongo, président du Comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la Cemac (PREF-Cemac), a eu une séance de travail à Paris en France, à Djeddah en Arabie Saoudite et à Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Au terme des premières démarches, apprend-on de sources internes à la Cemac, «les différents partenaires rencontrés n’ont pas fait mystère de leur fort intérêt pour les douze projets présentés et de leur volonté affirmée d’accompagner la CEMAC dans le processus de leur mise en œuvre». Et pour davantage rassurer sur leurs bonnes dispositions, les différents partenaires au développement ont promis de «communiquer à la CEMAC dans les meilleurs délais, les projets pour lesquels ils pourraient s’engager aussi bien sur le plan technique que financier».

Engagements
Au cours de son périple, la mission a eu une séance de travail avec le directeur général adjoint de l’Agence française de développement (AFD) ; le président de la Banque islamique de développement (BID), le président du Groupe The private office ; le directeur commercial de Dubaï port world (DPW) et avec le président-directeur général de Millenium Finance corporation. Chacun des partenaires n’a pas manqué de se positionner et de prendre auprès des autorités communautaires de l’Afrique centrale, des engagements spécifiques. Ainsi, la BID a dit son intention de servir de catalyseur pour la mobilisation des institutions économiques et financières arabes.

L’AFD a également signifié sa «disponibilité à faire un plaidoyer auprès de l’Union européenne». Le DPW s’est quant à lui dit intéressé par les deux projets de construction des ports secs en Centrafrique et au Congo. Pour sa part, Millenium finance corporation a manifesté un engouement particulier pour le secteur des télécommunications et de l’énergie. Si l’on s’en tient au chiffre avancé à la Banque mondiale le 16 octobre 2019, les 12 projets intégrateurs en question coûteront 2820 milliards FCFA. Autant dire que la Mission devra élargir au maximum son horizon, y compris en se rendant en Chine où les attendent en février prochain, les autorités et institutions financières spécialisées.

Théodore Ayissi Ayissi (stagiaire)

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