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Projets et programmes : Les progrès et retards de l’Autorité du Bassin du Niger

Les États membres de l’ABN en ont relevé dans l’exécution du projet «Illumeden-Taouden/Tanezrouft Aquifer system (ITTAS)».

Allom Asso Tchokpon Houé, coordonnateur régional ABN du Projet ITTAS.

La session 2021 du Comité régional de pilotage des projets et programmes de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) s’est achevée le 15 septembre dernier à Yaoundé. Elle a été ouverte deux jours plus tôt par Jean Tchoffo. Le secrétaire général du ministère camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) représentait Alamine Ousmane Mey, ministre de tutelle de l’ABN. À l’en croire, les travaux avaient pour objectif de «passer en revue les bilans des réalisations depuis la dernière session à Niamey en novembre 2020». Et l’exercice a permis de mettre en lumière des progrès et retards dans l’exécution de certains projets et programmes. C’est le cas du projet «Illumeden-Taouden/Tanezrouft Aquifer system (ITTAS)».

État des lieux
Le Projet ITTAS a démarré en mai 2019 et est financé par le Fonds pour l’environnement mondial à hauteur de 13,5 millions de dollars. Il est administré par le PNUD et le PNUE à travers quatre agences d’exécution parmi lesquelles l’ABN. «Le projet consiste à gérer de façon intégrée les ressources en eau du Bassin du Niger et les aquifères transfrontaliers partagés par plusieurs pays», a présenté le coordonnateur régional.

À en croire d’ailleurs Allom Asso Tchokpon Houé, le Projet ITTAS a quatre composantes. «Et sur la composante 1 sur la gestion conjonctive des eaux de surface et des eaux souterraines, nous avons déjà la modélisation hydrogéologique des systèmes d’aquifères ‘‘Illumeden-Taouden et Tanezrouft’’. Pour ce qui est de la composante 3 sur la pollution industrielle, nous avons sélectionné les entreprises dans le Bassin. Ce qui reste à faire c’est d’organiser un atelier régional avec tous les acteurs», a relevé le responsable de l’ABN.

Le coordonnateur régional a enfin précisé que «pour les projets pilotes de la composante 2 visant à soutenir l’environnement du Bassin à travers la démonstration communautaire, nous sommes dans la phase de formulation avec les communautés. Il y aura au total une quinzaine de projets pilotes dont deux au Cameroun à savoir la forêt de montagne de Ngaoundéré 3 et l’aire protégée de Bouba Ndjida».

Retard
Sur les raisons des retards relevés, le coordonnateur régional évoque «la pandémie de Covid-19 qui a empêché le démarrage des études. Les consultants ne pouvant pas voyager, on travaillait beaucoup plus en ligne avec une connexion capricieuse». Le responsable relève en plus «les changements internes et la mobilité du personnel. Le coordonnateur a démissionné et moi je viens seulement de prendre la coordination en juin».

Parmi les programmes passés en revue, on retrouve aussi le Projet de développement des ressources en eau et de gestion durable des écosystèmes; le Programme intégré de développement et d’adaptation aux changements climatiques (PIDDAC); le Projet-GIZ «Appui à l’Autorité du Bassin du Niger» avec les composantes Nexus et Frexus, et le Projet d’appui à la gestion des eaux souterraines (AGES).

Théodore Ayissi Ayissi

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