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Projet Central African Backbone: d’entrée, il faut comprendre !

Ndjamena tenu en 2007, le projet CAB (Central Africa Backbone) vise l’interconnexion des 6 pays de l’espace Cemac par un réseau de télécommunications à haut débit. Le but est d’améliorer l’offre de service de télécommunications et TIC en quantité, en qualité et à des prix abordables, en cohérence avec la stratégie d’intégration régionale.

De manière spécifique, le projet a pour objectif de contribuer à : l’augmentation effective de la connectivité au niveau régional ; l’augmentation de l’utilisation des services sous-régionaux à large bande ; la réduction du coût élevé des télécommunications/TIC sur le climat des affaires dans la sous-région et la création d’emplois sur toutes ses formes et à l’extension de la production des biens et services.

La mise en œuvre du projet consiste à fixer un cadre général de coopération entre les pays de la Cemac, en matière d’interconnexion des réseaux de communications électroniques d’une part, et d’autre part, à assurer l’interconnexion physique des réseaux des opérateurs désignés de chaque pays. 

Elle permettra également d’améliorer la disponibilité des services à un taux de 99,99 % conforme aux normes de l’Union internationale des télécommunications (UIT) par la sécurisation du trafic issu des différents câbles sous-marins entre les deux pays et d’ améliorer la coopération sous-régionale par l’interconnexion des universités et des grandes écoles.

Le Cameroun est au centre du CAB pour, à la fois, fournir les liaisons de télécommunications indispensables entre les États de l’Afrique centrale, assurer leur raccordement au réseau à fibre optique mondial et permettre ainsi la mise à disposition de l’Internet haut débit au plus grand nombre en se dépendant au moindre coût à la station terminale du câble sous-marin intercontinental SAT-3 située dans la capitale économique Douala.

La même extension concerne les 10 pays de la Communauté économique de l’Afrique centrale (CEEAC) qui, en dehors des 6 États de la Cemac, se compose de l’Angola, du Burundi, de la République démocratique du Congo (RDC) et Sao Tomé et Principe.

Le prolongement du réseau de N’Djamena, jusqu’à la frontière soudanaise à Adré devra permettre de le connecter au réseau en fibre optique soudanais pour s’interconnecter aux câbles sous-marins East African (EASSY).

Autrement dit, il s’agit d’un maillon du grand réseau TAB (Transfrican Backbone) qui, grâce à une interconnexion entre Douala et Port-Soudan, permettra d’écouler une partie du trafic international de l’Asie vers les Amériques et vice versa.

Autres articles du dossier : 

Central African Backbone: le défi de la finalisation

15 ans après, état des lieux du projet Central African Backbone

Central African Backbone: les retombées attendues

Jean René Meva’a Amougou

 

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