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Prévention des conflits en Afrique centrale : l’État et la société civile renforcent leur collaboration

Dans l’optique d’endiguer les crises sécuritaire, alimentaire et climatique au Cameroun, en République Démocratique du Congo et au Rwanda, la semaine de plaidoyer s’est tenue du 20 au 30 mars dernier à Yaoundé.

Photo de famille autour de la promotrice de la Copac

L’Afrique centrale est confrontée aux multiples spasmes qui mettent en difficulté au quotidien les populations. On peut citer dans la fourchette les guerres, le terrorisme, les catastrophes naturelles, et les changements climatiques. C’est le mobile de la semaine du plaidoyer organisée au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). L’activité était organisée dans trois pays, parce que «l’Afrique centrale est en proie aux nombreuses crises sécuritaires, sanitaires et climatiques», rappelle Danielle Nlate, la vice-présidente de la Coalition des organisations de la société civile pour la paix et la prévention des conflits en Afrique centrale (Copac).

Interaction
La semaine de plaidoyer en faveur de la paix par une collaboration et un partenariat renforcés entre l’État et la société civile s’est donc tenue conjointement au Cameroun, en République Démocratique du Congo (RDC) et au Rwanda. Une idée de la Fondation Wellspring pilotée par le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (Wanep) et en collaboration avec la Copac. «Afin que toutes les organisations membres puissent interagir avec les autorités. C’est ainsi qu’on pourra s’éloigner des conflits et construire une paix durable. Nous espérons à cet effet consolider les liens avec les autorités présentes, à savoir la gendarmerie, la police, le Minat et les commissions des droits de l’Homme nationales ou sous-régionales. Il est aussi question de renforcer des liens d’interaction entre les organisations présentes et de voir dans quelle mesure la Copac pourrait impulser beaucoup plus d’actions concertées, d’actions de prévention, et surtout prendre en compte l’alerte rapide, précoce pour éviter les catastrophes», renchérit Danielle Nlate, Vice-présidente de la Copac.

Objectifs
L’atelier sur la recherche de la paix s’est ouvert à Yaoundé sous le thème «Plaidoyer en faveur de la paix par une collaboration et un partenariat renforcés entre l’État et la société civile au Cameroun». L’initiative trouve ainsi l’assentiment de Emmanuel Ndongo, adjoint au sous-préfet de Yaoundé I. Lequel déclare: «l’atelier organisé a pour objectif la collaboration entre les pouvoirs publics et la société civile. Il est indéniable que la paix passe par cette collaboration. C’est à ce titre que nous pensons que les pouvoirs publics que nous représentons, se doivent de soutenir et d’accompagner de telles initiatives qui viennent à point nommé». Et de poursuivre: «nous pensons que la société devrait être associée à cette réflexion, dans l’objectif de trouver le moment venu des stratégies qui pourraient porter les fruits, notamment ramener la paix et la stabilité. Notre présence se justifie par le soutien que les pouvoirs publics accordent à ces initiatives. Et nous voulons justement rassurer la présidente, la promotrice, qu’elle doit et devra compter sur les pouvoirs publics».

Selon la Vice-présidente de la Copac, l’objectif de cette semaine de plaidoyer visait aussi à «favoriser la mise en place d’une politique et actions de réponses contre les violations des droits de l’Homme en Afrique centrale, grâce à une collaboration et un partenariat renforcés entre l’Etat et la société civile». Il est dès lors question qu’à l’issue de cette semaine de plaidoyer, que les autorités, les leaders associatifs et communautaires connaissent mieux la Copac, y compris son travail en matière d’alerte précoce, de sensibilisation et de transformation des conflits. Le Comité de pilotage de la Copac et ses membres renforcent leur crédibilité au niveau national et régional et qu’en fin, la collaboration et le partenariat naissent des rencontres institutionnelles réalisées dans les pays.

Olivier Mbessité

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