Pref-Cemac: démarrage en vue pour deux projets intégrateurs

Les projets intégrateurs prioritaires de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) étaient au cœur d’une réunion le 20 juin dernier à Brazzaville (Congo). Occasion pour les experts des six États membres et à leurs partenaires financiers de faire le point, d’une part, de l’exécution physique de ceux déjà entamés et de ceux en voie de démarrage, d’autre part. À date, le bilan fait état de ce que «quatre projets ont déjà effectivement démarré et qu’un cinquième est en voie de démarrage». Le secrétaire permanent du Programme des réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac) présent aux travaux s’est toutefois également montré optimiste au sujet de deux autres projets. À en croire le Pr Michel-Cyr Djiena Wembou, les quatre conditions nécessaires à leur passage de la phase de démarrage à celle du lancement effectif sont progressivement en train d’être remplies.

Cette perspective réjouissante pour le processus d’intégration dans la sous-région Afrique centrale concerne pour l’essentiel des projets routiers. C’est le cas du «projet de construction d’un pont sur le fleuve Ntem, y compris les raccordements routiers, et la facilitation des transports et de la sécurité routière sur la route transnationale qui va de Kribi (au Cameroun) à Bata (en Guinée Équatoriale) en passant par Campo également dans la région du Sud au Cameroun».

Le Pr Michel-Cyr Djiena Wembou a aussi évoqué «la construction de la voie expresse Lolabé-Campo, toujours entre le Cameroun et la Guinée Équatoriale». Non sans revenir sur l’option stratégique de partenariat public-privé (PPP) désormais prise pour le financement des projets intégrateurs restants. La décision avait été prise lors d’une réunion du Comité de pilotage du Pref-Cemac. Elle-même se tenait au lendemain de la table ronde des investisseurs de Paris. Laquelle avait permis à la délégation de la Cemac dans laquelle se trouvait le président de la Commission de la Cemac, le Pr Daniel Ona Ondo, de faire une belle moisson. 2 492,6 milliards FCFA de promesses de financement avaient été enregistrées sur les 2 205 milliards FCFA sollicités.

Théodore Ayissi Ayissi

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