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Pauvreté et Inégalité : les solutions de l’Union Africaine !

Délivrant le Key Note SPEAK de cette 55ème Session de la Conférence des Ministres de la CEA, le Commissaire de l’Union Africaine en charge du développement économique et du commerce Albert Muchanga présente l’apport de l’organisation continentale basé sur l’intensification de la croissance, du commerce et de la sécurité alimentaire.

 

 

« Si on compte sur l’étranger, on ne fera rien chez soi. Si on est faible chez soi, on sera faible à l’extérieur ». C’est par ces mots que Albert Muchanga a invité son auditoire à prioriser une reprise africaine endogène. Les  ministres africains des finances, de la planification et du développement économique ainsi que les banques centrales, les partenaires au développement et le secteur privé sont invités à agir vigoureusement pour la dynamisation de la croissance.

Pour cette première priorité, l’objectif de l’Union Africaine est de réaliser une croissance moyenne de 7% à 10% sur une période de 10 ans. Pour y arriver, l’UA préconise d’élargir l’espace budgétaire. Il est ensuite impératif d’augmenter le niveau d’investissement par la mobilisation des ressources internes, puis mobiliser les investisseurs internes et externes. Toutes ces ressources devront prioritairement améliorer les systèmes de santé et d’éducation avec un accent sur les compétences pour favoriser l’employabilité.

La deuxième priorité mise en lumière devant les ministres africains c’est le renforcement du commerce intraafricain. A ce sujet, l’Union Africaine met en œuvre, en partenariat avec le Secrétariat de la ZLECAf, un programme d’action pour l’implémentation des protocoles de la ZLECAf adoptés. L’UA s’emploie également à développer les chaines de valeurs régionales à travers le programme Agroparc.

La troisième priorité enfin, c’est l’investissement dans la production et spécifiquement la sécuritaire alimentaire. L’UA indique travailler pour le renforcement des capacités de transformation des coopératives rurales. Le plaidoyer du Commissaire engage les Etats à investir dans la recherche et le développement en lien avec l’agro-alimentaire, le branding et le marketing des biens agricoles, la propriété industrielle à travers l’infrastructure qualité et l’élaboration de la norme Made In Africa.

Paix et sécurité

La paix et la sécurité étant le meilleur investissement pour le développement, le Burkina Faso plaide pour la prise en compte des défis sécuritaires. Dans ce pays d’Afrique de l’ouest, 40% du territoire est occupé par les terroristes et une grande partie de la population est déplacée interne avec les besoins sociaux  relatifs. La RDC renchérit en indiquant « les instabilités et crises internes en Afrique ne sont pas suffisamment prises en compte par rapport aux crises internationales. Pourtant, ces crises sécuritaires creusent la pauvreté, les inégalités et les vulnérabilités. Tout comme les inégalités, la pauvreté et les vulnérabilités renforcent le risque d’insécurité ».

Zacharie Roger Mbarga

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