Paul Atanga Nji

Le ministre de l’Administration territoriale

 

Au moment où le pays traverse une crise sociopolitique sans précédent, il doit avoir un métier bien compliqué. Ayant appris qu’un autre front s’est ouvert, il y a quelques jours, à Sangmélima (région du Sud), il s’y est rendu la semaine dernière. Au milieu de cette scène bizarre et labyrinthique où les accusations s’accumulent en se contredisant, où le vrai et le faux s’emmêlent jusqu’à se confondre, où la diversion est grossière, il a prêché paix et cohésion sociale.

Face aux protagonistes présumés, le secrétaire permanent du Conseil national de sécurité a déclaré que les Camerounais sont dans leur patrie et devraient pouvoir se sentir à l’aise partout où ils décident de s’établir sur le territoire national. Cliché mis en vitrine par l’orateur : «J’ai rencontré un homme, originaire de la région du Nord-Ouest, qui vit à Sangmélima depuis environ 60 ans. Tous ses enfants sont nés à Sangmélima et il parle correctement la langue maternelle Bulu. Un autre de la région de l’Ouest a passé plus de 20 ans ici. Nous ne pouvons pas les séparer parce qu’ils sont nos frères et sœurs. Nous formons tous une grande famille».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *