Paix, sécurité et innovation: au centre des préoccupations de la CEEAC à l’Onu

La Commission de la CEEAC a brillé en marge de la 77ème Assemblée générale ordinaire de l’Onu ce 21 septembre à New York, par une intense activité.

 

Par exemple vu le président de l’institution communautaire se démultiplier et avoir des rencontres avec plusieurs responsables du système onusien. Parmi les responsables du secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix et la conseillère spéciale de l’Onu pour l’Afrique (Osaa). Les échanges entre Gilberto Da Piedade Verissimo et Jean-Pierre Lacroix, d’une part, et avec Cristina Duarte d’autre part, ont respectivement porté sur les questions de paix, de sécurité et de l’innovation en Afrique. Ces problématiques étaient chaque fois évoquées en tenant compte des attentes et des ambitions de la sous-région Afrique centrale représentées par le président de la Commission de la CEEAC.

Des discussions entre le dirigeant communautaire et le secrétaire général adjoint des Nations unies, on retient surtout le passage en revue de la situation politique et sécuritaire de la région. Avec un accent mis sur les menaces auxquelles la CEEAC fait actuellement face. « Notamment le terrorisme dans le Bassin du Lac Tchad et dans les Grands-Lacs, le sécessionnisme dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, les groupes armés en RDC et en République Centrafricaine (RCA), la piraterie maritime dans les eaux du Golfe de Guinée, les phénomènes de mercenariat et des combattants transfrontaliers, les multiples processus électoraux, le rôle des acteurs non étatiques dans les processus de paix, ainsi que la circulation illicite des armes», renseigne un communiqué de la Commission de la CEEAC. L’action de la Monusco et de la Minusca a été évoquée à cette occasion. En raison de « leur contribution à la restauration de la paix et de la stabilité en RDC et RCA respectivement », est-il indiqué.

La rencontre entre le président de la Commission de la CEEAC et la conseillère des Nations unies pour l’Afrique a quant à elle permis de saluer la coopération. En se félicitant de « l’engagement de la CEEAC à favoriser un environnement de stabilité qui pourrait catalyser l’énorme potentiel de l’Afrique dans la région. Tout en favorisant l’opportunité de porter encore plus haut le partenariat entre l’Osaa et la CEEAC afin de servir les peuples et le continent africain, surtout à l’aube de la prochaine décennie de l’Agenda 2063».

TAA

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