Olamzé: Pas de cas avéré de contamination au virus Marburg

Les deux cas suspects enregistrés ces derniers jours n’ont présenté aucun résultat positif aux tests de laboratoire. Des activités de prévention se poursuivent sur le terrain.

Aucune intrusion du virus Marburg n’a lieu dans la commune d’Olamzé dans le département de la Vallée-du-Ntem, région du Sud, à ce jour. C’est ce que soutient le sous-préfet Rodrigue Merlin Otabela Ndzana, joint mercredi par le journal Intégration.

«Lundi, nous avons eu deux cas suspects avec des jeunes. Un garçon et une fille de 16 ans qui présentaient des écoulements nasals et d’autres symptômes. On les a soumis à des examens et il s’est finalement avéré que c’est le paludisme», explique-t-il après la diffusion de nouvelles relatives à la découverte des cas positifs dans cette zone.

Rodrigue Merlin Otabela Ndzana assure que les personnes concernées se portent désormais mieux. «Et même que leurs problèmes sont antérieurs à la survenue de de la maladie en Guinée Equatoriale. La fille présente ces symptômes depuis l’enfance. Pour le garçon, les écoulements de sang par le nez surviennent lorsqu’il fait une montée de paludisme. Mais comme le protocole l’exige, des prélèvements de sang ont été effectués sur eux et les échantillons ont été acheminés sur Yaoundé».

Des dispositions sont prises dans la commune d’Olamzé pour empêcher toute déportation de l’épidémie de la Guinée Equatoriale. Les activités y relatives portent sur l’interdiction des mouvements de biens et de personnes entre le Cameroun et ce pays voisin. Exception faite des Camerounais y vivant et désireux de rentrer chez eux. Ces derniers sont soumis à des tests obligatoires à leur entrée sur le territoire.

Un autre volet de la réponse camerounaise à la menace sanitaire porte sur la sensibilisation qui a cours. Celle-ci, apprend t-on, se fait par porte-à-porte ou par le canal de la radio communautaire «Nku Nnam FM». «En plus, au niveau des formations sanitaires, toutes les formations sont déjà prêtes pour accueillir d’éventuels cas. Elles ont déjà reçu deux fois du matériel médical du ministère de la Santé en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé», appuie le sous-préfet.

La fièvre hémorragique à virus Marburg se transmet d’un homme à un autre par contacts directs avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées. De même que via des surfaces et des matériaux contaminés par ces liquides. Les populations sont appelées tout cas suspect.

Lire aussi:

Maladie à virus Marburg: comment s’en prémunir!

Guinée Equatoriale et Cameroun sous la menace du virus Marburg

Louise Nsana

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *