Ils sont respectivement haut-commissaire d’Afrique du Sud, ambassadeurs de Corée du Sud et du Congo-Brazzaville.
Le 05 juillet 2018 à Yaoundé, chacun parmi eux a présenté ses lettres de créance au président Paul Biya. La solennité d’un tel ballet tient au caractère officiel des documents remis au président de la République par les diplomates. Car, apprend-on des spécialistes de la diplomatie, les lettres de créance sont un document officiel qu’un chef d’Etat ou de gouvernement signe et confie à un ambassadeur qu’il vient de nommer, afin que celui-ci le remette au chef d’État ou de gouvernement (et en de rares occasions au ministre des Affaires étrangères) du pays hôte.
C’est la réception de ce document par le pays hôte qui officialise la nomination et l’accréditation de l’ambassadeur. Dans les usages diplomatiques, l’acceptation des lettres de créance est presque systématique, grâce aux discussions préalables entre les deux États. Le 6 juillet 2018, le président de la République du Cameroun a reçu les lettres de créances du Nonce apostolique au Cameroun et en Guinée Equatoriale, Monseigneur Julio Murat, et des ambassadeurs du Soudan, Elzein Ibrahim Hussein Hassan, et de la République Populaire de Chine, Wang Yingwu.