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Normes maritimes internationales : L’OMI outille des employés des ports du Cameroun

Du 23 au 27 septembre 2019 à Douala, l’organisation supervise un séminaire sur la sécurité du matériel maritime.

Photo de famille lors de la cérémonie d’ouverture du séminaire

«Accompagnement technique pour s’arrimer aux attentes de l’audit de l’Organisation maritime internationale en avril 2020», c’est la formule choisie pour nommer la session de formation d’une semaine organisée au bénéfice d’une trentaine d’employés des ports de Douala, Kribi et Limbé. Au menu, un seul module: le renforcement des capacités des administrations et de toutes les parties prenantes aux inspections et contrôles des navires dans les ports camerounais dans leur quête de compétitivité et d’attractivité. Sur le plan thématique, le package est constitué par la familiarisation avec les instruments de l’Omi; les responsabilités des États et la Convention internationale sur la sauvegarde de la vie humaine en mer.

D’autres détails obtenus auprès du Pr Valérie Ongolo Zogo, conseiller technique n° 1 au ministère des Transports, parlent du «comment respecter la Convention internationale pour la prévention de la pollution des navires, sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des Breets et de veille». À terme, les apprenants pourront mieux vérifier que les navires battant pavillon étranger en escale dans les ports cités supra sont bien conformes aux normes émanant des différentes conventions internationales en vigueur.

Et parce que l’Omi appelle le Cameroun à l’acceptation du protocole d’entente d’Abuja, le pays est tenu d’harmoniser ses méthodes d’inspection aux normes internationales, d’où la nécessité étalée par Cyrus Ngo’o. Dans ce contexte, reconnait le directeur général du port de Douala, il est urgent de maîtriser les opérations de contrôle des navires au port et de doter ce dernier d’outils juridiques et techniques et méthodologiques régissant lesdites opérations, afin de s’arrimer aux standards internationaux et aux pratiques mondiales dans ce domaine».

À l’ouverture des assises, il a été rappelé à l’auditoire qu’en vertu de la Convention portant création de l’Omi, l’organisation a un mandat pour réglementer les ports. D’ailleurs, certains de ses règlements touchent déjà le secteur portuaire, notamment les règles entourant la sécurité, les installations de réception et la Convention visant à faciliter le trafic maritime international (Fal). Pour Boubacar Diop, représentant le secrétaire général de l’Omi, le séminaire de Douala s’inscrit dans une démarche prévisionnelle, à l’heure où le fret maritime pourrait quadrupler d’ici à 2050.

Alain Biyong

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