Certaines anciennes gloires du football camerounais sortent de leur réserve pour recadrer le coach algérien, Djamel Belmadji. Lequel a une nouvelle fois accusé l’arbitre d’avoir été acheté lors du dernier match de qualification opposant l’Algérie aux Lions.
«Avec des réactions intempestives et nauséabondes pour celui qui doit ramener ses compatriotes à la raison… il est en train de dépasser la ligne rouge», c’est l’un des pans de la colère de Jules Denis Onana, ancien Lion indomptable, sur la CRTV. En effet, au cours de l’édition du journal parlé de 13 heures de ce mardi 26 avril, l’ancien international camerounais appelle de manière ferme, les Algériens amenés par leur sélectionneur Djamel Belmadji, «à respecter les règles du jeu» et à reconnaître la défaite de son équipe.
Les sorties déplacées des Algériens ne ramènent pas la sérénité dans le football africain et vont pendant des générations porter atteinte au «fair-Play». L’ancien footballeur tient à rappeler une fois de plus à Djamel Belmadi que ce qui était l’essence du football à l’époque où tous les deux étaient encore en activité, c’était ce fair-play. «Nous avons grandi dans ce fair-play et on doit l’apprendre à nos enfants», renchérit ce dernier au journal de 13 heures sur la CRTV. Il ne va pas finir son propos sans évoquer la stature de l’entraîneur algérien qui n’est pas une personne lambda. «Il doit mesurer ses paroles en tant que personnalité».
Toujours dans la même veine, Bernard Tchoutang tient lui aussi à rappeler à Djamel Belmadi qu’il contribue à dégrader l’image de l’arbitrage africain qui n’est pas déjà reluisante sur la scène internationale. Sur son compte Instagram notamment, l’ancien Lion indomptable recadre dans ce sens le coach algérien. «Vous accusez l’arbitrage matin et soir. Vous savez déjà que l’arbitrage africain a du mal à s’imposer au niveau mondial, mais que faites-vous? Vous divisez!», s’indigne-t-il. En guise de coup de griffe final, il exhorte l’Algérien à respecter non seulement les Africains en général, mais plus particulièrement, les Camerounais.
André Balla Onana