Modification constitutionnelle en RCA: les jeunes Centrafricains de Yaoundé l’appellent de leur vœu  

A Yaoundé, une trentaine de jeunes centrafricains se réjouissent des informations qu’ils reçoivent de leurs pays. Ils sont étudiants, débrouillards et ce mercredi 27 juillet, ils échangent au sujet de cette question à Mvog-Mbi (Yaoundé 4).

Voir le verrou de la limitation de mandat sauter dans leur pays sera une bénédiction pour les jeunes Centrafricains vivants à Yaoundé. Contrairement à plusieurs pays africains, le projet de réforme constitutionnelle en RCA à la bénédiction de la diaspora au Cameroun. Les jeunes membres se retrouvent dans des coins et carrefours, pour en parler. Et les raisons de ce soutien sont multiples. Parmi celles-ci, on a à cœur la paix et le développement du pays. Les jeunes Centrafricains privilégient la stabilité et le développement plutôt que l’alternance. «Nous préférons voir notre pays en paix et développé. Il a connu plusieurs alternances, mais il est toujours plongé dans la misère», assure l’un d’eux. Koya et ses frères souhaitent voir l’actuel président, Faustin Touadéra, rempiler pour un autre mandat aux prochaines élections. Ils le caractérisent comme l’homme de la situation en tant qu’institution, et veulent le voir rester aux affaires plusieurs années encore. Les nouvelles de RCA sont pour eux, source de galvanisation. Les jeunes Centrafricains rencontrés à Yaoundé 4 ont pour la plupart fui la guerre. Aujourd’hui, selon eux, «les nouvelles que nos familles donnent sont rassurantes, surtout dans le processus de stabilité. Plus encore, les activités économiques reprennent presque partout», révèle Dominique, étudiant en Master en droit de l’homme à l’Université catholique, campus d’Ekounou. selon eux, «les nouvelles que nos familles donnent sont rassurantes, surtout dans le processus de stabilité. Plus encore, les activités économiques reprennent presque partout», révèle Dominique, étudiant en Master en droit de l’homme à l’Université catholique, campus d’Ekounou. selon eux, «les nouvelles que nos familles donnent sont rassurantes, surtout dans le processus de stabilité. Plus encore, les activités économiques reprennent presque partout», révèle Dominique, étudiant en Master en droit de l’homme à l’Université catholique, campus d’Ekounou.

L’homme       

On peut dire que le président Touadéra est dictateur que non, selon Jean De Dieu Sappalenga, un jeune coiffeur, «le travail du Pr Touadéra plaide en sa faveur. Surtout, il est proche du peuple et de la jeunesse. On le voit avec les étudiants à l’université de Bangui. Deuxièmement, plus de la moitié de notre territoire est revenu sous le commandement de l’État. De plus, les groupes rebelles et pas des moindres sont venus à la table des négociations, ce qui favorise le retour des populations déplacées. Enfin, la grosse initiative qui est la mise sur pied d’une crypto monnaie (le Sango). Elle permet à la Centrafrique de gérer au mieux son économie avec moins d’ingérence de l’extérieur». Pour Makaya, opérateur dans le secteur de la manucure pédicure à Mvog-Mbi, le discours est le même. Il tient à ajouter que l’autre atout, «du prof est qu’il gère le pays en écoutant les uns et les autres. C’est un père de famille, qui sait conquérir les cœurs des Centrafricains».    

Mise en garde

La camisole de la force qui est l’alternance n’est pas une cage de sécurité et de prospérité. Pour la jeunesse centrafricaine de Yaoundé 4, «Aucune, je ne dis bien aucune ingérence de l’extérieur ne sera acceptée, les Centrafricains ont trop souffert. Ce peuple aussi a droit au bonheur», renchérit Norbert. Il est rejoint dans cette créée par un religieux centrafricain en poste à l’université catholique d’Afrique centrale. Enfin Henriette, habitante d’Abomey du côté d’Odza a conclu que, «Faustin Archange Touadéra est notre Samuel Eto’o fils». Entendu par là qu’il est adoré par les Centrafricains ici à Yaoundé. 

André Gromyko Balla

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