Mise en place du Parlement de la CEEAC: Verissimo en quête du soutien de Sao Tomé
Le président de la Commission de la CEEAC y a rencontré le 19 novembre dernier plusieurs autorités. En tête desquelles, le président de la République, Carlos Vila Nova.
Les objectifs de la visite du président de la Commission de la CEEAC à Sao Tomé et Principe étaient connus dès le départ. Gilberto Da Piedade Verissimo est allé pendant 48 heures à la rencontre des autorités de ce pays de l’Afrique centrale. À l’effet, entre autres, d’obtenir leur appui et leur contribution dans la poursuite de la mise en œuvre des institutions sous-régionales, parmi lesquelles le Parlement communautaire.
Il en a parlé avec le président de la République de Sao Tomé et Principe. Carlos Vila Nova a d’ailleurs reçu au cours de la rencontre le drapeau de la CEEAC. «Pour qu’il puisse avoir un symbole de la Communauté et réaffirmer l’appartenance de ce pays à la Communauté économique des États de l’Afrique centrale», a laissé entendre le président de la Commission.
Le dirigeant communautaire venait également de rendre compte «des conclusions du sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement sur la situation politique et sécuritaire en République du Tchad, sur la tenue prochaine de la première Conférence maritime de l’Afrique centrale», indique un communiqué de l’institution sous-régionale. Un exercice qu’il a répété avec d’autres personnalités.
Le président de la Commission a en effet eu aussi des discussions avec la présidente du Parlement de Sao Tomé et Principe. Celmira Sacramento a été félicitée pour être «la première femme à occuper ce poste depuis l’avènement de l’ère démocratique, et la deuxième dans l’histoire de la République», a relevé Gilberto Da Piedade Verissimo. Avant d’être édifié sur les ambitions de la présidente de l’Assemblée nationale.
En l’occurrence, «peser de tout son poids pour arriver à une révision constitutionnelle, la dernière remonte à 2003 et s’investir pour l’établissement de la parité homme-femme dans les institutions. La femme doit se positionner et lutter pour son émancipation et non attendre qu’on l’implique par d’autres personnes», a martelé Celmira Sacramento.
Théodore Ayissi Ayissi