Marché financier unifié: la dynamisation au profit de l’intégration

Les chefs d’État et de gouvernement de la Cemac misent également gros sur le Marché financier unifié pour consolider l’intégration en Afrique centrale.

 

Et pour la Beac, qui s’est vue confier la conduite du processus d’unification, la question de la dynamisation de cette plateforme se pose avec acuité. Un webinaire a alors été organisé à ce sujet le 26 août dernier, en partenariat avec le Cabinet PwC Cameroon. La principale thématique, objet des échanges, était précisément axée sur «La problématique de dynamisation du marché financier unifié de la Cemac et des introductions en bourse», a fait savoir la Banque centrale.

Le webinaire a réuni plusieurs acteurs-clés de la finance parmi lesquels les autorités monétaires nationales, les représentants des associations professionnelles des acteurs du marché financier, l’expert en chef des marchés des capitaux de la Bad, mais également des responsables sous-régionaux en charge de ce secteur. Il était surtout question pour ces derniers de se prononcer sur «l’état d’avancement du processus d’unification, sur le cadre réglementaire du marché financier, ainsi que sur les mesures prises par la Bvmac pour assurer la gestion et l’animation de la bourse régionale» ont-ils confié. Mais, ainsi que le prévoyait le programme, le brainstorming a aussi permis «d’envisager les étapes du processus de cotation, de partager les expériences des autres places financières, et enfin, de tenir compte des spécificités des entreprises publiques dans le cadre des programmes de privatisation», a indiqué à ce propos, la banque centrale.

En tout état de cause, le webinaire de mercredi dernier s’inscrivait dans le cadre de la seconde phase du projet de fusion des marchés financiers de la Cemac. Il est notamment attendu, depuis juillet 2019, une fiabilisation des nouvelles structures du marché et la dynamisation de celui-ci à travers des innovations et actions visant son approfondissement. Le projet intégrateur bénéficie pour cela de l’appui de la Bad, de la Banque mondiale et du FMI. Quant à la première phase, elle avait déjà abouti à une nouvelle configuration institutionnelle faite d’un régulateur (la Cosumaf), d’une Bourse unique (la Bvmac) et d’un dépositaire central unique. Ce rôle a été confié de façon provisoire à la Beac.

Théodore Ayissi Ayissi (stagiaire)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *