L’Afrique centrale, à l’instar des autres blocs de construction africaine, ne représente que 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), alors qu’elle reste parmi les régions les plus vulnérables aux impacts négatifs du changement climatique.
Or, dans la sous-région, plus de 70 % des catastrophes naturelles sont d’origine hydrométéorologique. Il y a donc nécessité de consolider les cadres d’élaboration des prévisions consensuelles ainsi que les systèmes d’information, en vue de permettre aux décideurs de prendre des dispositions de nature à minimiser les risques de catastrophes.
Le premier forum hydrométéorologique d’Afrique centrale s’est tenu à Libreville (Gabon), du 14 au 16 novembre dernier. Organisé par le Secrétariat général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), ce forum visait la mise en place d’un plan d’action périodique pour la modernisation des services hydrométéorologiques dans la région de la CEEAC.
Mission
De manière précise, les participants ont convenu que l’outil à mettre en œuvre aura plusieurs objectifs : – aider à développer un leadership sous-régional pour le renforcement des capacités des services hydrométéorologiques et climatiques dans leur fonction de bien public mondial ; – renforcer leur contribution à la gestion et à l’adaptation des risques climatiques ; – la plateforme devra servir de palier d’échange de connaissances, d’informations, d’idées et d’évaluation des progrès accomplis dans la modernisation du paysage hydrométéorologique de l’Afrique centrale.
Dans ce sens, le ministre gabonais des Transports et de la Logistique, Justin Doundangoye, a rappelé que «pour un meilleur résultat, les plateformes nationales de réduction des risques de catastrophes ont besoin d’informations de qualité, susceptibles de permettre une meilleure prise de décision dans le cadre de la lutte contre les vulnérabilités aux phénomènes météorologiques».
ZRM