Mairie de Galim : Elie Saker Tshouongang prend les commandes

Le nouvel exécutif municipal RDPC de la commune de Galim (département des Bamboutos) a été officiellement installé dans ses fonctions, le 18 novembre 2020, par le préfet de céans.

Le chef de l’exécutif municipal de Galim, Élie Saker Tshouongang et ses collaborateurs, Christophe Meno et Jeannette Pepopoho, respectivement 1er et 2e adjoint, ont été installés dans leurs fonctions par le préfet des Bamboutos, Ernest Ewango Budu. La cérémonie d’installation s’est déroulée à l’esplanade de la place des fêtes de Galim. C’était en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles les chefs supérieurs de la localité, les sous-préfets et maires des arrondissements de Mbouda, Batcham et Babadjou, les parlementaires Rdpc du département ainsi que les conseillers municipaux. L’évènement du jour a donné lieu à plusieurs interventions.

Prenant la parole au nom de tous les conseillers municipaux de la commune, André Nossupuwo laisse entendre que l’installation d’Élie Saker dans sa fonction de chef de l’exécutif municipal, en ce jour, n’est pas anodine. «Il y a lieu pour nous de nous réjouir de ce qu’il a abattu comme travail dans cet arrondissement, non seulement pour sortir notre commune des mains de nos adversaires politiques, mais surtout pour maintenir le Rdpc au sommet de sa gouvernance, d’où son 4e mandat à la tête de cette municipalité», dit-il.

Le représentant des conseillers municipaux soutient que la cohésion, l’entente, la solidarité et l’amour ont toujours régné au sein du conseil municipal, malgré quelques couacs qui ont failli déstabiliser l’union du groupe. Toutefois, aucune œuvre humaine n’étant parfaite, «nous avons pris la résolution de regarder dans la même direction. Car un conseiller municipal, loin d’être un gendarme du maire, est avant tout, un allié, un conseiller». André Mussupuwo déclare que la présence de Christophe Meno et de Jeannette Pepopoho aux côtés du chef de l’exécutif municipal met en exergue un attelage de choc pour relever les défis nécessaires pour le plein épanouissement des populations.

Décentralisation
Au cours du rituel d’installation des élus du jour, le représentant de la tutelle, après avoir ceint le maire de céans de son écharpe tricolore, symbole de ses attributs, déclare: «pour une élection qui s’est ouverte sur plusieurs candidatures, il y a toujours des grincements de dents. Seulement, nous ne devons pas perdre de vue qu’une fois arrivés à la tête de la mairie, nous sommes là pour l’intérêt général. Pour ceux-là, qui n’ont pas eu la chance d’arriver au niveau de l’exécutif municipal, que le maire, à leur égard, ne se montre pas triomphaliste. Mais qu’il les invite et qu’ensemble, ils voient comment rebondir dans le sens d’une synergie d’action, pour la priorisation et la maturation des projets destinés à l’amélioration des conditions de vie des populations dans un contexte de décentralisation.

Je crois que c’est un autre message. Les candidats malheureux au poste de maire doivent comprendre qu’ils ont intérêt à assumer leur rôle de conseiller municipal en venant travailler pour la cause communautaire. Nous sommes convaincus que les choses iront bien». Aux dires de l’édile de la commune, «le 4e mandat que je rempile» va désormais assurer la transition entre l’ancienne gestion et celle de la décentralisation. Avec la complicité de tous les conseillers municipaux et des populations, «nous franchirons, rassurez-vous, cette étape cruciale relative» au développement des mairies.

Elie Saker Tshouongang a par ailleurs souligné que les propos du représentant de la tutelle méritent quelque attention. «Nous nous y attèlerons, pour que triomphent les intérêts de la commune», dit-il. Quels sont les grands axes des défis prioritaires du magistrat municipal? À ce questionnement, le maire se veut circonspect: «La première des choses, c’est de maitriser les textes et lois de la décentralisation. Quand ce sera fait, avec les populations et conseillers municipaux, nous pourrons, dans un cadre concerté, définir nos priorités. Par ce fait, elles seront les nôtres. Maintenant, si je verse dans l’énonciation d’une quelconque priorité, sans préalablement avoir rencontré ces populations et conseillers municipaux, ce serait une dictature qui ne dit pas son nom».

Filbert Azap Ndongo à Galim

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