C’est lui le président de l’Union internationale de la Presse francophone (UPF). Le 8 avril 2020, il a écrit une lettre à tous les chefs d’Etats du monde.
Dans cette correspondance, le journaliste attire l’attention des destinataires «sur un problème d’une extrême gravité que vivent un grand nombre de médias aujourd’hui». «Les conséquences humaines et économiques de la pandémie du Covid-19 entrainent en effet pour beaucoup de médias -et singulièrement pour la presse écrite- réduction de la pagination voire cessation de parution, et diminution drastique des recettes publicitaires. Ajouté à ces difficultés, les ventes se sont considérablement réduites pour les journaux qui continuent à paraître, lorsque des mesures ont été prises pour restreindre la circulation des personnes », écrit-il. Dans une crainte non dissimulée, le Sénégalais entrevoit la disparition pure et simple de certains supports. Aussi plaide-t-il pour « une aide complémentaire substantielle leur permettant de faire face à cette épreuve ».