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«Made in Cameroon»: En toute certification et réglementation

Telles sont les visées du gouvernement pour optimiser la compétitivité des PME-PMI.

Le ministre des Petites et Moyennes entreprises (Minpmeesa) tient sa feuille de route à court terme dans le cadre de l’expansion du «Made in Cameroon». Celle-ci s’étale sur deux points: la formation des promoteurs de PME-PMI camerounaises et le renforcement du cadre réglementaire. «On a réalisé combien il est judicieux d’accompagner à la normalisation et à la certification les produits locaux. Le but étant de garantir la qualité la fourniture des mécanismes d’appui des PME à la certification», a déclaré mercredi, 13 décembre 2023, le ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa). La problématique n’est pas nouvelle en soi. Elle est par ailleurs au centre de plusieurs actions publiques. L’on compte à titre illustratif les facilités amorcées dans ce sens par l’Agence des normes et de la qualité (Anor). Il s’agit d’une réduction de 30% des frais de certification et la prorogation de la durée de validité du Certificat de Conformité à un an.

Politique d’import-substitution

Achille Bassilekin III s’est exprimé ainsi à l’occasion de la clôture de la 7eme édition des Journées nationales des PME tenues à Yaoundé sous le thème «essor des PME et promotion des chaines de valeurs: quelles opportunités pour la mise en œuvre de la politique d’import substitution». Ledit évènement avait vocation à instruire les opérateurs sur l’importance de la création des chaines de valeurs dans l’implémentation de la politique d’import-substitution. Il a par ailleurs permis de porter vers les hautes sphères les doléances des promoteurs locaux d’entreprises. Celles-ci ont notamment porté sur la valorisation de la matière première, des facilités à l’importation des équipements ainsi qu’à l’accès au financement, entre autres. De là, sortent les nouvelles directives du Minpmessa. «Je pense également à la formulation d’un contenu légal et règlementaire à la définition mais surtout au processus de labellisation du Made in Cameroon. On en parle beaucoup, mais il faut lui donner un contenu réglementaire pour qu’au terme de ce processus, l’on sache exactement quel est le produit qui a droit au label Made in Cameroun et qu’est-ce qui n’y a pas droit. Comment est-ce que cette labellisation peut-être rendue opérationnelle. Un chantier de cette nature va s’ouvrir avec le ministère du Commerce», annonce Achille Bassilekin III.

Le membre du gouvernement garde la même verve pour présenter les autres chantiers en vue. Il s’agit notamment des mesures pour promouvoir la consommation locale des produits issus du terroir. Ce, au travers d’un acte règlementaire «qui devrait engager les institutions de l’État à se fournir impérativement en produits made in Cameroon ainsi que l’accès à la commande publique aux PME. Ceci doit devenir une instruction générale du Premier ministre». Le ministre du Commerce promet également un accompagnement du gouvernement à la modernisation de l’appareil productif des PME. Laquelle modernisation, a-t-il indiqué, passe par la fourniture d’équipements à usage collectifs; afin de parvenir à une réduction des coûts.

Louise Nsana

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