Réunies à Douala (Cameroun) du 25 au 29 mars 2019, les organisations de la société civile (OSC) d’Afrique centrale ont plaidé pour un accompagnement optimal.
Avec plus de moyens, elles pensent pouvoir améliorer le système de prévention et de résolution des conflits. À travers l’alerte précoce, la sensibilisation, l’éducation et même la médiation, les OSC, qui ont la proximité avec le terrain, peuvent démanteler les gênes et organisations de conflictualité. Dans les esprits et dans les faits, il s’agit en fait de donner de la profondeur sociale à l’action des institutions.
Elles ont besoin de voir leurs capacités renforcées, et plaident pour le financement de leurs actions de terrain. Pour l’Organisation des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca), c’est au niveau des États que les financements sont à rechercher. Mais le secrétariat général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) estime qu’il faut d’abord réussir à professionnaliser la société civile. Le séminaire n’a pas accouché d’une solution pérenne. Une plateforme des OSC a été mise sur pied. Elle devrait se doter d’un plan d’action permettant d’améliorer la gouvernance des OSC d’une part, mais également le partenariat entre celles-ci et les institutions telles que l’Union africaine, la CEEAC, l’Unoca, l’Union européenne…
Zacharie Roger Mbarga