Lutte contre la criminalité environnementale: l’Onudc enrôle la BDEAC

On savait déjà que la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) était impliquée dans la lutte contre la criminalité la transfrontalière.

Entente parfaite entre le vice-président de la Bdeac et le directeur régional de l’Onudc

Dans ses aspects liés au blanchiment des capitaux et notamment au financement du terrorisme. Désormais, l’institution bancaire sous-régionale s’intéresse aussi à la lutte contre la criminalité environnementale, à la faveur de la coopération avec l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc). Une réunion vient de se tenir dans cette optique à Brazzaville. Le partenariat entre les deux institutions devrait pour l’essentiel s’appesantir sur « la promotion des instruments de lutte contre la criminalité environnementale, la corruption, et le blanchiment des capitaux générés par les crimes contre l’environnement, etc. À en croire le communiqué publié ce 5 octobre 2022 par la Banque de développement.

Les échanges entre le directeur régional de l’Onudc et le vice-président de la Banque ont tourné autour du «rôle significatif de la Bdeac». Compte tenu de ce qu’elle « est désignée depuis septembre 2021 par les États de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC) comme la Banque chargée d’héberger les ressources du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (F2BC). Et qu’elle dispose par ailleurs, d’une zone d’intervention significative qui couvre six (6) pays de la Cemac, ainsi que le Burundi ». Le Dr Philip de Andres Amado et Marcel Ondele ont alors abouti à la conclusion que dans cette lutte, l’institution bancaire sous-régionale constitue « un partenaire significatif sur lequel il faudra s’appuyer. La mise en œuvre du Programme vise en effet les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC)».

Plusieurs enjeux entrent en ligne de compte. Relativement « au crédit carbone, à la perte de la biodiversité et ses effets sur le changement climatique ». Ceux-ci exigent une réponse rapide. L’Onudc s’est déjà engagé auprès de la Bdeac à «apporter essentiellement un appui technique dans la mise en œuvre, notamment d’une cartographie conjointe des risques de criminalité environnementale, de blanchiment d’argent, ainsi que des aspects relatifs aux crédits carbones», mentionne le communiqué.

TAA

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