Lutte contre le coronavirus : CFAO vole au secours de la CNPS

La multinationale opérant dans plusieurs secteurs d’activités a remis un important don de kits anti-Covid-19 au Centre hospitalier d’Essos (CHE), le 9 octobre à Yaoundé.

Remise des dons à l’hôpital de la CNPS à Yaoundé

Parce que son approche en matière de responsabilité sociétale s’articule autour de plusieurs objectifs, dont le premier est la santé et le bien-être, le groupe CFAO est dans son assiette ce 9 octobre 2020 au Centre hospitalier d’Essos (CHE) à Yaoundé. À cette formation sanitaire, placée sous la tutelle de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), la filiale du groupe japonais TTC (Toyota Tshusho Corporation) a fait don de 5000 masques de protection respiratoire de type FFP2. Au cours de la cérémonie, Luc Demez a salué le travail crucial du personnel médical pour son implication exceptionnelle en vue de lutter contre la pandémie de Covid-19 à travers le pays.

Dans la vague des éloges, le directeur général de CFAO Retail Cameroun a également loué les initiatives de la CNPS contre le coronavirus. Il a notamment mis un point d’honneur à s’appesantir sur deux éléments: l’opération de dépistage des personnels de la CNPS grâce aux tests PCR dans toutes les structures CNPS de la ville de Yaoundé et des autres régions, et la démarche du CHE visant à fournir des connaissances de base sur la prévention du Covid-19.

À l’heure où l’inquiétude persiste face à la propagation continue de la Covid-19 dans certaines régions du monde et que le maintien d’un taux réduit de propagation de l’épidémie dans d’autres reste un véritable défi, le groupe CFAO, à travers ce don de masques, offre des outils simples pour aider cette structure médicale à prémunir son personnel et les patients contre la pandémie. Pour le Dr Jean Jacques Ze (inspecteur général N° 1 chargé des services administratifs, représentant du ministre de la Santé publique), «cette cérémonie de remise de masques vient renforcer les efforts déployés et les investissements consentis par la direction générale de la CNPS pour continuer à œuvrer dans le sens de l’amélioration de la qualité des soins de cet hôpital, qui est un fleuron dans la prise en charge des patients au Cameroun».

Au départ appelé Centre médico-social (CMS) et connu par le commun des mortels sous l’appellation d’«Hôpital de la Caisse», le CHE est un hôpital de 2e catégorie, inauguré le 19 avril 1978. Au fil des ans, il a connu de profondes mutations dans l’offre de ses services. Il est aujourd’hui un hôpital de référence dans la carte sanitaire du Cameroun et de l’Afrique centrale.

Mélanie Bilo’o (Stagiaire)

CNPS

Les vérités sur l’affaire Mengang

L’entreprise apporte des éclairages et dit sa vérité sur l’affaire qui l’oppose à un de ses ex-employés.

 

Mengang, un magistrat, a demandé un détachement au sein de la Caisse nationale de prévoyance sociale. Jouissant d’une proximité calculée avec le directeur général de la Cnps. Ce dernier est nommé directeur des Affaires juridiques et du Contentieux à la Caisse. La confiance placée en lui par le DG va s’effriter rapidement. L’homme visait haut et semble bénéficier du soutien de certaines personnalités. L’ambiance jadis bon enfant entre le DG et le DAJC devient délétère. L’homme sème à tout vent. Face à cette animosité, le Conseil d’administration siffle la fin de la récréation. MENGANG est démis de ses fonctions et remplacé par monsieur Zibi.

Après cet épisode, il disparaît complètement des radars. Il ne vient pas au travail. Selon le règlement intérieur de la Cnps, modifié par le concerné, après 5 jours d’absence non justifiée d’un agent, un constat d’abandon de poste est établi. Pour son cas, c’est après 30 jours qu’un procès-verbal d’abandon de poste a été dressé par le directeur des ressources humaines de l’entreprise Monsieur Nana Bello, en date du 20 décembre 2019.

Contrairement à ce qui a été dit et écrit par une certaine presse, Mengang n’a jamais été limogé, il a perdu son poste suite à une décision du Conseil d’administration. Il devait être reversé à son administration d’origine, il a choisi d’abandonner son poste à la Cnps. Les agents sont d’ailleurs étonnés d’entendre qu’un agent qui a abandonné son poste demande une réintégration. Cette intégration se heurte d’ailleurs à un blocage juridique. Pendant son magistère à la direction juridique, Mengang avait institué un mécanisme de non-prorogation des contrats des agents de la Cnps ayant atteint l’âge de la retraite. Aujourd’hui âgé de 60 ans, Mengang est victime d’une disposition mise en place par lui-même.

Pour l’un ou l’autre cas. Le directeur général de la Cnps n’est en rien concerné. Par ailleurs, des questions se posent tout de même. Comment expliquer que le président de la République écrive directement au DG pour demander la réintégration d’un agent alors qu’il y a un organe qui représente l’Etat, a savoir le Conseil d’administration. Et pour le cas de la Cnps, la PCA est également chargée de mission à la présidence de la République. Doit-on croire comme certains qu’il y a eu usurpation ou imposture ? Cette missive émane-t-elle réellement du PRC ? Le respect de la légalité est dans l’ADN du chef de l’État, et cette épître à lui attribuée galvaude le modus operandi dans les sociétés parapubliques au Cameroun. Quand on pousse la réflexion loin, il devient difficile de ne pas croire qu’il y a une cabale savamment organisée par les cabinets noirs pour salir l’image du DG de la Cnps et par là, affaiblir et fragiliser le président de la République.

Les performances de Mekulu dérangent. Les champions de la médiocrité ont du mal à digérer l’excellence qui jaillit des résultats de la Cnps. Ils préfèrent et souhaitent qu’il patauge dans la boue comme eux. Ils ont fait de la corruption, le népotisme, le clientélisme et l’abus de pouvoir leur sport favori. Face à quelques exceptions comme Mekulu ou encore l’actuel DCC, les dauphins chimériques perdent le sommeil. Mekulu est une chance pour le président Biya. Grâce à lui, toutes les promesses faites aux pensionnés ont été tenues. Le palmarès de la Cnps pour utiliser la terminologie du microcosme du sport est inégalable. Le président de la République connaît la vérité. La retraite n’est pas une sanction, que Mengang aille se reposer. Il doit respecter les textes qu’il a écrit. Faire le contraire, serait lécher ses propres vomissures.

Publi-info

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