INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

L’Umac et la Beac s’inquiètent pour les économies de la sous-région

Les perspectives économiques de la sous-région ne rassurent pas encore tout le monde. Sans être totalement pessimistes, l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) et la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) se disent toutes les deux encore inquiètes au sujet de la conjoncture sous-régionale et mondiale.

Tahir Hamid Nguilin, président statutaire du Comité ministériel de l’Umac et du Conseil d’administration de la Beac

Dans deux communiqués de presse distincts signés le 17 et le 18 septembre dernier, les deux institutions livrent leur sentiment sur la question et tiennent au final le même langage. «Examinant la conjoncture économique et financière récente des États membres de la Cemac et les perspectives à court et moyen termes, le contexte économique sous-régional et mondial demeure empreint d’incertitudes», ont laissé entendre les deux institutions sous-régionales.

Mais L’Umac et la banque centrale ne sont pas seulement d’accord sur le contexte et les perspectives, les deux institutions le sont également sur les causes. Elles sont notamment sur la même longueur d’onde pour imputer cet état des choses à la crise sanitaire actuelle. L’une et l’autre font par exemple prévaloir qu’il demeure toujours difficile de mesurer et d’évaluer «les impacts prévisibles de la pandémie de Covid-19 sur la croissance», toutes choses qui rendent la situation volatile.

Pour toutes ces raisons, les deux institutions communautaires appellent alors à «une grande vigilance dans le suivi infra-annuel de l’évolution des différents agrégats macroéconomiques». Elles l’ont fait savoir par la main de Tahir Hamid Nguilin, ministre tchadien des Finances et du Budget, et président statutaire du Comité ministériel de l’Umac et du Conseil d’administration de la Beac. Les deux instances ont tenu leurs sessions par visioconférence, respectivement le 17 et le 18 septembre dernier.

TAA

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