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Louis-Paul Motaze

Yaoundé a posé à nouveau la question sur la table la semaine dernière à l’occasion de la visite d’une délégation du Conseil de l’Union européenne sur l’Afrique.
Le Minepat, Louis Paul Motaze.

Selon un rapport sur la résistance des économies de l’Afrique subsaharienne, publié le 15 août 2019 par l’agence de notation financière américaine Moody’s, le Cameroun est classé 2e pays (après le Rwanda et devant la Côte d’Ivoire) des pays les plus capables de réagir en cas de crise économique mondiale (et donc capables de continuer à rembourser leurs créanciers).

D’après une évaluation de Moody’s, le pays fait ainsi partie de ceux qui peuvent maîtriser le mieux leurs dépenses publiques obligatoires (salaires de la fonction publique, subventions, investissements, etc.) en cas de choc extérieur. «Il fait partie de ceux qui montrent une capacité à réduire leurs dépenses, mais aussi une volonté gouvernementale d’appliquer cette politique», affirme David Rogovic, Vice-Président de Moody’s et co-auteur de l’étude.

La 2e place du Cameroun dans ce rapport vient confirmer le caractère résilient de l’économie camerounaise. «En cas de fort ralentissement de l’économie mondiale, les politiques budgétaires du pays résisteraient le mieux au choc, car elles seraient capables d’une plus grande flexibilité», explique le rapport. Toute chose destinée à rassurer les éventuels investisseurs étrangers sur la capacité du gouvernement camerounais à rembourser ses créanciers, même en cas de coup dur. Et parmi ceux qui sont dans les rouages de remboursement se trouve le ministre des Finances.

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