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L’Onu et le FMI de nouveau au chevet de la Centrafrique

La Minusca et le Bureau de la coordination des Affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) s’inquiètent au sujet de l’acheminement de l’aide humanitaire en Centrafrique.

 

Le 25 janvier dernier par exemple, l’Onu a, en guise de protestation et de solidarité vis-à-vis du peuple centrafricain, «condamné les attaques de groupes armés en RCA sur la principale route d’approvisionnement humanitaire et commercial reliant la capitale Bangui au port le plus proche au Cameroun», rapporte Onu info. Selon le constat fait à ce sujet par la Mission internationale, il se trouve en effet que «La MSR1, la principale route reliant Bangui au Port de Douala, au Cameroun, et située à 1.400 kilomètres à l’ouest de la capitale centrafricaine, est une route vitale pour l’acheminement de l’aide humanitaire et des marchandises, mais est régulièrement attaquée à plusieurs endroits par des groupes armés».

C’est justement à l’effet de permettre la reprise des convois humanitaires et commerciaux que la semaine dernière, la Minusca a fait de «la réouverture de l’axe routier reliant Béloko (ville frontalière du Cameroun) à Bangui (48 kilomètres) une priorité». Surtout que selon OCHA, «2,8 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population de la RCA, auront besoin d’une aide et protection humanitaires en 2021», fait encore savoir Onu info. 

En l’état actuel des choses, cependant, «la perturbation des approvisionnements routiers vers et à l’intérieur de la RCA a entraîné des flambées significatives des prix des denrées alimentaires des produits importés et produits localement à travers le pays. Plus d’un tiers de la population centrafricaine, 1,9 million de personnes, est confrontée à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë», constate pour le déplorer le Bureau onusien. 

C’est, au demeurant, dans ce contexte de tensions et de crise humanitaire que le Conseil d’administration du FMI a récemment pris des décisions importantes au sujet de la Centrafrique. Selon ce que rapporte un communiqué parvenu à notre rédaction, l’institution de Bretton Woods a pris sur elle le 12 janvier dernier, «d’achever ce jour les première et deuxième revues du programme économique et financier de la République centrafricaine (RCA) appuyé par un accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC)». A en croire alors les précisions données par l’institution financière internationale, «l’achèvement des revues ouvre la voie au décaissement de 23,87 millions de DTS (environ 34,4 millions de dollars), ce qui porte le total des décaissements au titre de l’accord à 35,8 millions de DTS (environ 51,6 millions de dollars)», renseigne le communiqué.

Théodore Ayissi Ayissi

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