Tout est en ordre au terme des épreuves obligatoires dans les deux capitales régionales sillonnées par la délégation de l’Office du Baccalauréat du Cameroun.
Ce 2 juin était le dernier jour de composition des épreuves écrites obligatoires du Baccalauréat de l’enseignement secondaire général. Pendant que les séries littéraires composent en histoire, les séries scientifiques, quant à elles, composent en sciences de la vie et de la terre. Le bon déroulement des opérations est un véritable ouf de soulagement pour les chargés de mission, les chefs de sous-centre et la mission de l’OBC régionale et nationale. «L’Ouest a répondu présent en organisant dans la sérénité ce Baccalauréat», affirme Fifen Abdou, le chef d’antenne régionale, satisfait que sa région ait pu remplir sa mission en termes d’organisation. L’un des motifs de satisfaction est l’effectif en hausse par rapport à 2022. «L’effectif des candidats est en hausse par rapport aux années antérieures, avec un taux de participation de plus de 99,5%», précise-t-il à la mission venue de la capitale politique.
Pour s’assurer que cet examen s’est déroulé dans les normes édictées par l’OBC, le chef d’antenne, la délégation de l’OBC et les médias effectuent plusieurs descentes. Trois lycées représentants également les trois arrondissements de cette ville sont concernés. La première descente s’effectuée au Lycée classique de Bafoussam (Bafoussam 1er) qui accueille 531 candidats. L’ancienneté de l’établissement créé en 1964 a parlé en sa faveur.
Ce sous-centre compte exclusivement des candidats au Baccalauréat technologie de l’information (TI). «Dans notre sous-centre, tout s’est bien déroulé. Jusqu’ici, nous avons pratiquement toutes les séries A4 et Scientifiques», indique William Towa. Geraldine Kiampi, chef du sous-centre du Lycée classique de Bafoussam, insiste pour sa part sur le volet sécuritaire. Elle salue le rôle déterminant des forces de maintien de l’ordre dans la sécurité de son établissement. «Durant cet examen, nous avons eu l’assistance des forces de l’ordre. Chaque jour, nous recevions une équipe de policiers qui venait le matin et passait toute la journée. Le soir, une autre équipe venait et passait la nuit pour surveiller», souligne la responsable.
C’est également cet établissement qui abrite les candidats déficient. On les retrouve exclusivement en série D. Bien après, la caravane s’est rendue au Collège St François d’Aquin situé dans l’arrondissement de Bafoussam 3e. Ce sous-centre est un site d’emprunt. Il compte pour la circonstance 680 candidats dont 4 absents. Ce qui est une réussite pour Robert Tekasam, le chargé de mission du sous-centre. La troisième et dernière étape est le Lycée bilingue de Gouache. Le choix n’est pas non plus un hasard. Ici, les responsables de l’OBC veulent voir comment le secrétariat gère la fin des épreuves obligatoires. C’est en réalité un établissement spécimen qui leur permet de prendre le pouls des autres sous-centres. Ils ne sont pas déçus, au vu du sérieux avec lequel le personnel du secrétariat travaille pour sécuriser les copies. «Vous avez vous-même fait le tour des secrétariats et vous constatez que le travail est très sérieux. Tous les membres sont concentrés ce qui augure une bonne suite dans la sécurisation des copies», précise Abdou Fifen à la presse.
Bamenda
La ville de Bamenda est l’ultime étape pour toute la région et un site unique est choisi. Il s’agit du Lycée bilingue de Bamenda qui abrite en son sein 157 candidats. Dans cet établissement, on retrouve toutes les filières. Le dispositif sécuritaire est semblable à celui retrouvé à Buea et Tiko. Pour ne pas stresser les candidats, les forces de défense et de sécurités sont dissimulées dans les alentours du campus. Le chargé de mission est plus serein dans la mesure où nombreux parmi eux sont en civil. Côté candidats, aucun sac n’est admis dans l’enceinte de l’établissement. Les candidats sont contraints d’accrocher les sacs sur la barrière de l’établissement. Mais au bout du compte, les responsables de l’organisation sont satisfaits du déroulement du Baccalauréat de l’enseignement général dans le Nord-Ouest.
André Gromyko Balla, envoyé spécial à Bafoussam et Bamenda
Session validée dans le Sud-Ouest
Les sous-centres de Buéa et Tiko ont rassuré la presse, ainsi que les responsables OBC venus de Yaoundé.
Rendu au 4e jour du déroulement du baccalauréat de l’enseignement général, le constat est très satisfaisant. Et le choix de parcourir la région du Sud-Ouest après le démarrage des épreuves n’est pas un hasard, au vu notamment du contexte socio-politique qui y prévaut. La délégation de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) a pu témoigner du bon déroulement de cet examen dans les villes de Buea, capitale régionale, et Tiko. L’absence d’incident fait par ailleurs le bonheur de Doris Ngolo, chef d’antenne de la région. «Nous sommes déjà au 4e jour et je peux vous assurer que tout se déroule bien dans ma région qui totalise 391 candidats, toutes les séries confondues», a-t-elle confié lors des échanges avec la presse. Ces 391 candidats sont donc pour les besoins de la cause regroupés dans deux départements. Le premier est le Fako. Ici, on a trois sous-centres à savoir: le Lycée bilingue de Molyko à Buea, celui de Limbe et celui de Tiko. Le dernier sous-centre se trouve dans le département de la Mémé. Il est situé précisément au Lycée bilingue de Kumba.
Sur les deux sous-centres visités, la première descente est effectuée au Lycée bilingue de Molyko situé en plein centre-ville de Buea. Dans ce sous-centre, 121 candidats sont repartis en 4 séries: la série A4, C et D et la série ABI, (Allemand, Espagnol, Italien et chinois). Dans les salles d’examen, les candidats et surveillants sont chacun concentrés sur ce qui le concerne. Et depuis le début, l’examen se déroule normalement. «Nous avons commencé avec le bacc lundi et ça se déroule bien. 119 composent normalement. Actuellement, les littéraires composent en langue vivante 2, et les scientifiques en SVT», précise Cécilia Lyonga, chef de sous-centre du Lycée bilingue de Molyko. Concernant les absents, le délégué régional, ainsi que la chef d’antenne ont pris le soin d’appeler soit le candidat, soit leurs proches, afin de savoir pourquoi ces candidats sont absents. «Quand il y a des absents, on appelle les candidats ou les parents. On a appelé et les parents nous ont dit que leurs enfants sont engagés ailleurs», souligne la chef d’antenne. Du côté du sous-centre du Lycée bilingue de Tiko, le compteur affiche 100%. Tous les 21 candidats répondent présents et composent dans la sérénité.
Mesures de sécurités
Bien qu’invisibles, les responsables de l’organisation des examens tiennent à saluer les mesures prises par les autorités pour garantir la sécurité et la tranquillité dans la région. Ce qui réjouit Bienvenue Boum chargé de mission du sous-centre du Lycée bilingue de Molyko. «Il n’y a pas de soucis ici, les autorités de la région ont pris toutes les dispositions pour que nous puissions composer dans de très bonnes conditions. Les forces armées et de sécurité sont là, mais vous ne pouvez pas les voir, elles sont disséminées partout», avertit-il.
AGB