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L’exemple servi dans l’antre de la Fotrac

Les performances du FEICOM en matière de gestion du fonds de péréquation des collectivités locales fait école auprès des Gabonais.

Le rideau est tombé sur la 11e édition de la Foire transfrontalière annuelle d’Afrique centrale (Fotrac) le 5 décembre dernier à Kye-Ossi. Dans cette cité carrefour de trois pays d’Afrique centrale, le FEICOM a tenu à valoriser son identité et ses produits. Sous la houlette Armand Bebey Enoga, sous-directeur des partenariats nationaux, l’un des grands moments de cette opération était la séquence consacrée à l’atelier placé sous le thème «Communes frontalières du Sud et intercommunalités: opportunités de financement et de développement».

Cet apéro de réflexion a vu la participation de Mathias Otounga Ossibadjouo. Le ministre gabonais en charge de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des Territoires et sa délégation voulu s’imprégner de l’expérience camerounaise en matière de gestion des collectivités locales. «En matière de décentralisation au Cameroun, il y a des éléments sur lesquels il y a des avancées notables», a déclaré le membre du gouvernement gabonais. Selon lui, «le caractère transfrontalier de cet évènement et la qualité des thèmes des panels proposés nous laissent entrevoir un enrichissement certain, pour le ministère dont j’ai la charge, porteur de la politique publique de développement des territoires d’une part et gestionnaire du programme de développement intégré de la zone des trois frontières Gabon-Cameroun- Guinée équatoriale».

Parmi les développements qui devraient pousser plus loin les expériences copiés auprès du FEICOM, Mathias Otounga Ossibadjouo a retenu la gestion du fonds de péréquation des collectivités locales. Séance tenante, il a annoncé la duplication de l’exemple du FEICOM dans son pays dans les prochains jours.

Au-delà de l’admiration pour les performances du FEICOM, l’illustre visiteur gabonais a reconnu que la coopération décentralisée en Afrique centrale connait un retard important en comparaison avec les autres pays de l’Afrique de l’Ouest par exemple. «L’amélioration de cette situation pourrait passer par la conception d’un corpus juridique propre à la coopération décentralisée et plus allégé permettant, par exemple, une ouverture vers d’autres acteurs. Le renforcement des capacités des élus, une meilleure et plus grande implication de la diaspora et le renforcement de la coopération Sud-Sud sont également apparus comme des pistes importantes d’action, pour que la coopération décentralisée soit effectivement un levier de la décentralisation et du développement local», a suggéré Mathias Otounga Ossibadjouo.

Jean-René Meva’a Amougou,

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