AMBASSADESINTÉGRATION NATIONALE

Le Mali, où se joue l’avenir des pays dits francophones, est condamné à réussir

Hier, 22 septembre 2022, le Mali a commémoré le 62e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale.

 

Modibo Keïta voulait donner un contenu à cette souveraineté en demandant le départ de la base militaire française et en quittant la zone franc pour émettre sa propre monnaie. Malheureusement, il sera renversé le 19 novembre 1968 par le lieutenant Moussa Traoré qui a sûrement bénéficié du coup de pouce de Paris.

Assimi Goïta et ses compagnons ont non seulement repris le combat du premier président, mais ils ont fait mieux encore en expulsant l’ambassadeur de France et la force militaire Barkhane, en fermant France 24 et Rfi qui n’ont rien à envier à la tristesse célèbre Radio mille collines qui émettait dans le Rwanda de Juvénal Habyarimana.

L’homme qui a représenté le Mali à la 77e Assemblée générale des Nations unies a confirmé la détermination des Maliens à prendre leur destin en main en affirmant que son pays s’opposerait à la liberté de mouvement de la Minusma dans l’exécution de son mandat dans le domaine des droits de l’homme et que cette Minusma a vocation, non pas à se substituer au gouvernement du Mali, mais à aider celui-ci « à rétablir la sécurité et l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national ».

Inutile de dire que cette détermination et cette fermeté me diffèrent de fierté et donnent des raisons d’espérer encore que l’Afrique tient le bon bout avec le Mali et que les jours de la France arrogante, menteuse et esclavagiste sont comptés dans ses anciennes colonies .

Vive le Mali libre et souverain ! Merci à la Chine et à la Russie pour leur soutien à Assimi Goïta ! Honte aux pays africains qui, pour ne pas provoquer l’ire de l’ancienne puissance colonisatrice, ont voté la résolution renouvelant le mandat de la Minusma !

Jean-Claude Djéréké

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