Lac Tchad : une stratégie de redressement du pourtour

En pleine tournée de vulgarisation de la stratégie de stabilisation de la région du lac Tchad, le secrétaire exécutif tente d’être le VRP de la renaissance de la coopération dans cette région d’Afrique. L’organisation hydro-politique et hydro-diplomatique souffre de plusieurs maux que la montée en régime du groupe terrorisme Boko Haram est venue exacerber. Le principal c’est le sous-financement.

Alors que la stratégie de stabilisation sollicite 59 milliards FCFA pour sa mise en œuvre, le budget de la Commission du bassin du lac Tchad (Cblt) se situe à 17 668 916 000 FCFA. Plusieurs États n’ont pas transmis leur contribution alors que l’exercice court à son terme. Et même si l’alimentation du fonds de stabilisation échoit davantage aux partenaires (UE, GIZ, USAID, AFD, ONU et autres bailleurs de fonds), les États ont une contribution financière importante à fournir.

Sensibilisation
Toute la semaine dernière, l’ambassadeur Mamman Nuhu, secrétaire exécutif de la Cblt, a rencontré les autorités pour leur transmettre la stratégie et faire le plaidoyer de l’arrimage du Cameroun. Dévastée par les menées terroristes de la secte islamiste Boko Haram et anesthésiée par l’assèchement du Lac, la région attend de se reconstruire. La stratégie comprend 9 piliers: la coopération politique, la sécurité et les droits de l’homme, le désarmement, la démobilisation, la réhabilitation et la réintégration, l’assistance humanitaire, la gouvernance et le contrat social, la relance socioéconomique et la gestion durable de l’environnement, l’éducation, la planification et les compétences, la protection de la biosphère et de la faune et l’autonomisation de la femme et de la jeunesse.

Zacharie Roger Mbarga

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