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Journée internationale de la lune : quelles ambitions taïwanaises en Afrique ?

La journée internationale de la lune est célébrée par les Nations Unies le 20 juillet.

 

L’occasion de mesurer les ambitions chinoises continentales et formosanes en Afrique où les ambassades invitent la jeunesse africaine à dialoguer avec les Taikonautes en charge d’agrandir le « Palais Céleste », à savoir la station spatiale chinoise.
Perlage, pharmacopée à faible impact, diamants alternatifs sans extraction forestière, low-tech, industries créatives et culturelles, transmission des savoirs…Nombreux sont les actifs immatériels à préserver pour atténuer les ressources fossiles et renforcer notre mission durable.

Pendant des milliers d’années, les civilisations humaines se sont tournées vers le ciel pour comprendre l’origine et les mystères de la Lune, notre seul satellite naturel. Les observations au sol permises par l’invention des premiers télescopes ont ouvert un nouveau chapitre dans notre compréhension de notre compagnon céleste.
La perliculture est fortement associée aux astres, et en particulier à la lune, dont les Nations Unies ont décidé que la Journée internationale de la Lune serait célébrée tous les ans le 20 juillet, date anniversaire du premier alunissage d’êtres humains sur le satellite terrestre dans le cadre de la Mission lunaire Apollo 11.

Pourra-t-on un jour envisager des diamants alternatifs sans extraction forestière ? De plus en plus de consommateurs optent pour les pierres précieuses durables qui ne nécessitent aucune extraction et ressemblent aux diamants traditionnels. Les diamants de laboratoire commencent à briller avec plus d’intérêt et de ventes de la part de consommateurs soucieux de l’éthique.

La demande est croissante en Orient malgré sa réputation de dépenses extravagantes. Les diamants sont des minéraux de carbone. Très rares, ils sont extraits de la kimberlite, une roche ultramafique qui se trouve dans les zones les plus anciennes de la croûte continentale. Les diamants de laboratoire ont une empreinte carbone beaucoup plus faible car ils sont conçus uniquement à partir de carbone, imitant le processus de création de diamants qui se déroule sous la terre, les rendant chimiquement, physiquement et visuellement identiques aux diamants naturels.
Les ventes mondiales de bijoux en diamants de laboratoire s’élèvent à plus de 4 milliards de dollars. Pour le Moyen-Orient, le chiffre est de l’ordre de 50 millions de dollars, selon un récent forum.

Si Taïwan a entretenu jusqu’en 2016 des relations diplomatiques avec l’ île de São Tomé et Príncipe, pourquoi ne pas imaginer un voyage des perles de Fort Zeelandia à Douala, dans le golfe de Guinée ?
Le 1er juin 1844, la Revue des Deux Mondes évoquait dans ses colonnes les exploits de Surcouf jusqu’à Bassorah (actuel Irak). A l’époque, Biotopia sur la côte de Lumière n’existait pas. Pourtant, les corsaires s’étaient intéressés à des savoir-faire biosourcés. Ils avaient bien conscience de ce monde du littoral et de la forêt. Des innovations sont nées de cette chasse au trésor au coeur des forêts. Par exemple : la fabrication du coaltar, un goudron obtenu par distillation de la houille (brai). Souvent, le brai végétal était extrait d’écorces d’arbres. Utilisé pour imperméabiliser les bateaux, son application évitait au bois de pourrir prématurément.

Surcouf sur la route des perles est un projet artistique qui entend explorer les origines corsaires de nombreuses innovations, y compris dans le savoir-faire horloger. Si les mécanismes horlogers étaient produits dans d’autres régions, ils étaient assemblés avec le bâti en bois, lui produit localement.

Or, les avancées horlogères et la marine sont liées. L’apparition des premières horloges maritimes, qui conservaient la mesure du temps même sur un navire en mouvement fut une révolution. Elles permirent aux marins de se positionner en mer avec une très grande précision.

Dans la mythologie chinoise, « Matsu », déesse de la mer protégeant les marins durant leurs traversées, est particulièrement révérée à Taïwan. La légende parle d’une petite fille sage appelée Lin Moniang qui vécut à l’époque du règne de l’empereur Song Taizu (960-975) et se jeta courageusement dans la mer. Le corps sans vie de la petite fille fut rejeté sur une île. Les larmes de son deuil nous invitent-ils a remonter le temps pour y voir le vaste océan comme un lac de perles ?

Kevin LOGNONÉ

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